Musée d’Art moderne de la ville de Paris

Peinture cubique d'une maison.

Je suis allé au Musée d’Art moderne de la ville de Paris avec une amie pour une seule et unique raison : c’était gratuit (enfin, seulement la collection permanente, faut pas abuser non plus…) ! Oui, nous sommes radins et nous l’assumons ! Surtout quand cela nous permet de passe de bons moments ensemble.

Histoire

Auparavant, la ville de Paris voulait scinder les collections du Petit Palais pour créer un musée d’art moderne. Parallèlement, l’État voulait également scinder les collections du Musée de Luxembourg et du Jeu de Paume. Cet objectif commun a permis de donner naissance au Palais de Tokyo qui fut construit en 1937.

Le Musée d’Art moderne occupe l’aile est du Palais de Tokyo et a été inauguré en 1961. Ce musée n’appartient pas à l’État mais à la ville de Paris.

Ma visite

Nous avons pris le métro 9 et nous sommes descendus à la station Iéna. Nous avons marché 5-10 minutes pour arriver au Musée d’Art moderne. Le Palais de Tokyo est toujours aussi beau. La porte d’entrée principale du Musée d’Art moderne est très sophistiquée. Cependant, un panneau nous a indiqué que cette entrée était pour le moment inaccessible pour cause de rénovation.

Porte d'entrée haute.
Entrée principale.

Nous avons donc pris l’entrée secondaire qui était, comment dire, très rudimentaire… Quel contraste ! Par ailleurs, un panneau « sol glissant » d’un jaune très flashy gisait devant l’entrée, s’intégrant parfaitement au thème du musée, à savoir l’art moderne. Ça nous a tout de suite mis dans l’ambiance !

Entrée par la boutique.
Entrée secondaire.

Comme toujours, depuis quelques années, avant d’entrer à l’intérieur d’un monument, nous avons passé le contrôle de sécurité. La collection permanente (GRATUITE, je le rappelle) est sur un niveau alors que la collection temporaire est sur deux niveaux.

Après être passés devant l’accueil, nous nous sommes empressés de visiter les lieux. Nous avons noté que le musée avait une décoration très épurée. Les salles étaient très vastes mais vides. Les murs étaient blancs afin de faire mieux ressortir les œuvres, les piliers étaient également blancs et le sol était de couleur marron. Pour chaque salle, les couleurs étaient uniformes, donc très impersonnelles. Ce qui ne m’a pas empêché de trouver un certain charme à ces lieux.

Chaque salle possède son propre thème. Nous avons commencé par la salle d’abstraction gestuelle située près de l’accueil. J’ai pris une photo d’un tableau pour vous donner une idée de ce qu’on peut trouver à l’intérieur de cette salle. Franchement, on avait beau regarder les peintures, on ne comprenait pas ce que les artistes voulaient exprimer… Nous sommes certainement trop bêtes pour comprendre ce courant artistique.

Salle blanche.
Salle d’abstraction gestuelle.
Tableau avec des couleurs vives.
T1989-K23 de HARTUNG Hans (1989).

Ensuite, nous avons pénétré dans la salle « Autour de Robert Delaunay ». Robert Delaunay est un peintre qui aime les formes géométriques (cubisme) colorées. Même si ses œuvres sont abstraites, nous avons apprécié la taille gigantesque de certaines toiles avec leurs couleurs vives.

Tableau avec des couleurs circulaires.
Rythme n°1 de DELAUNAY Robert.

Le chemin balisé nous a ensuite menés vers la salle « Art déco ». Du mobilier (tables, chaises…) était disposé dans la pièce. Si vous montez les petites marches, vous apercevrez la collection de faïence.

Salle avec des meubles avec un tableau au fond.
Art déco.
Vase et assiette.
Faïence.

Nous avons vadrouillé dans les dernières salles que j’ai trouvées beaucoup moins marquantes que les trois premières. Les œuvres exposées étaient essentiellement des tableaux. Toutefois, on pouvait trouver par moments des œuvres utilisant de vrais objets. Je vais juste mettre les photos des œuvres qui m’ont le plus plu.

Tableau représentant une famille de manière carrée.
Femmes et enfants de HERBIN Auguste (1914).
Tableau avec des humains translucides.
Sans titre de DESGRANDCHAMPS Marc (2011).
Tableau avec une caverne ayant un rond comme entrée.
Sans titre d’ANCART Harold (2016).
Œuvres avec des torchons noués.
Torchons et serviettes de DESCHAMPS Gérard (1961).

Par contre, coup de gueule sur l’expression artistique de certaines œuvres des salles « Surréalisme » et « Abstraction géométrique ». C’est limite du foutage de gueule ! On peut voir des paires de ski en palissade, une chambre détruite, des figures géométriques (carré, rond…) qu’un enfant de trois ans pourrait reproduire. Que c’est beau, l’art !

Skis accolés.
La foire aux skis de HAINS Raymond (1988).
Chambre jaune détruite.
Pièce américaine, vandalisme conscient d’ARMAN (1975).
Tableau avec un carré dessiné et une croix.
Rythme du millimètre SB 34, 43 de NEMOURS Aurélie (1977).

Avant de quitter le musée, nous sommes allés faire un tour dans la boutique où se trouve la cafétéria.

Boutique.
La boutique de souvenirs.

Que dire de plus sur ce musée ? La collection permanente est rapide à visiter. En papotant et en marchant très lentement, on a parcouru entièrement le niveau en moins d’1h30. Ce musée n’a pas transporté mon âme mais au moins, maintenant, je sais de quoi il en retourne.

Informations

Musée d’Art moderne de la ville de Paris
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris

Horaires :
Du mardi au dimanche : 10h – 18h
Nocturne jeudi jusqu’à 22h pour les expositions temporaires
Fermeture des caisses à 17h15 ou 21h15
Fermeture des salles à 17h45 ou 21h45

Transports :
Métro 9 : Alma-Marceau ou Iéna
Station Vélib’ : 45 avenue Marceau, ou 3 avenue Bosquet
Station Autolib’ : 1 avenue Marceau, ou 24 avenue d’Iéna
Bus : lignes 32, 42, 72, 80 et 92

Tarifs :
Collections permanentes : entrée gratuite mais audioguide facultatif à 5€
Expositions temporaires : entre 5€ à 12 € (plein tarif)

Réseaux :
Site internet
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