Akiba’s Beat

Les personnages d'Akiba's Beat prenant la pose dans une rue.
(image de planetevita.fr)

Titre original : Akiba’s Beat
Développeur : Acquire
Genre : Action RPG
Consoles : PS4, PS Vita
Année de sortie : 2016
Pays : Japon

Akiba’s Beat est le troisième volet de la série Akiba. Il n’a aucun lien avec les autres jeux, ce qui fait que vous pouvez y jouer sans avoir terminé les épisodes précédents. Ouf !

À l’instar de ses prédécesseurs, Akiba’s Beat amène le joueur à se balader dans le quartier Akihabara de Tokyo, un quartier connu pour ses boutiques d’électronique et de mangas. Autrement dit, c’est l’endroit parfait pour les geeks et les otakus.

Le jeu a plutôt bien reconstitué les rues d’Akihabara. En contrôlant le personnage principal, vous pouvez admirer les buildings et les commerces. C’est comme si vous voyagiez ! Mais Akiba’s Beat ne se résume pas qu’à se balader dans Akihabara. C’est aussi un Action RPG décrié… Vraiment ? Voici mon avis.

Contenu de Akiba’s Beat

Histoire :

Asahi est un jeune homme de 19 ans qui se laisse aller. Il a arrêté les études et ne travaille pas. Il est ponctuellement en retard à ses rendez-vous. Son mode de vie agace légèrement son ami d’enfance Mizuki.

Un jour, il se rend compte que quelque chose de bizarre se produit à Akihabara. Le temps reste bloqué à dimanche, ce qui fait que ce jour se répète sans cesse. Étrangement, il est un des seuls à se rendre compte de ce phénomène. Les autres citadins revivent en boucle la même journée, répétant les mêmes activités et les mêmes discussions sans s’en apercevoir.

Ce n’est qu’en rencontrant Saki que les choses vont enfin se débloquer. Saki est une fille vive de 18 ans qui va apprendre à Asahi l’existence des delusionscapes, un territoire invisible pour le commun des mortels. Un delusionscape est la matérialisation d’un rêve et d’une illusion d’une personne.

Saki et Asahi vont faire équipe afin de détruire tous ces delusionscape qui peuvent être à l’origine de ce dimanche éternel. Au cours de leur aventure, ils vont faire équipe avec d’autres personnes qui ont eux aussi la faculté de voir les delusionscapes, en plus de conserver leur mémoire durant les loops.

Les personnages réunis autour du héros.
Quelques personnages d’Akiba’s Beat (image de sittingonclouds.net).

Toutefois, la clique d’Asahi va se retrouver en rivalité avec les Freedom Fighters, une équipe qui cherchent eux aussi à détruire les delusionscapes mais avec une vision moins éthique sur la façon de procéder…

Personnages d'Akiba's Beat en uniforme blanc et bleu.
Freedom Fighters.

Par ailleurs, des rumeurs enflent concernant Kanon, un homme à la cape rose. Il serait responsable de tout ce qui arrive en ce moment à Akihabara. Mais ces rumeurs sont-elles bien fondées ? Kanon existe-t-il vraiment ? L’équipe d’Asahi va mener leur enquête pour libérer Akihabara.

Homme avec une cape rose et un chapeau blanc.
Kanon ? (image de akibasbeat.com).

Quête principale

La quête principale est divisée en 16 chapitres. Vous devez impérativement parler à des gens et entrer dans des delusionscapes pour terminer un chapitre.

Visual Novel :

Akiba’s Beat est un jeu très bavard, un peu comme les Visual Novel. Les dialogues ne se font pas en temps réel. On voit sur l’écran les personnages impliqués dans la discussion. Il y en a pas mal, ce qui fait que ça casse le rythme par moments. Toutefois, les personnages ne manquent pas d’humour. Ils parlent comme dans la vie réelle, avec un style plutôt relâché. Tous les dialogues sont doublés.

L’histoire est au départ très légère. Mais elle s’assombrit au fur et à mesure des chapitres. On se rend compte que l’histoire n’est pas aussi innocente que ça. Il y a parfois du sang…

Malheureusement, le jeu n’a pas été traduit en français. Le texte est soit en japonais soit en anglais. Vous pouvez également choisir le doublage en japonais ou en anglais.

4 personnages de Akiba's Beat en train de discuter.
Scène de dialogue (image de playstationlifestyle.net).

Akihabara :

Durant l’histoire, il faudra vous rendre d’un point à un autre. Heureusement, les développeurs ont pensé à un moyen plus rapide pour se déplacer : la téléportation. Pour ce faire, il faudra aller sur la carte et sélectionner l’endroit où vous voulez aller. Vous verrez que vous abuserez de cette option.

Il est aussi possible d’entrer dans les boutiques de la ville pour acheter :

— des consommables : des objets que vous pouvez utiliser pour vous regénérer.

— de l’équipement : pour améliorer les statistiques de votre équipe.

— des Personal Pomputer (PP) parts : pour renforcer les armes de l’équipe.

— des cartes : permet d’améliorer les statistiques ou confère un bonus. Chaque personne ne peut en équiper que 2.

Rue d'Akiba's Beat avec des buildings.
Akihabara (image de actugaming.net).

Delusionscape :

Les delusionscapes sont des endroits dangereux où grouillent des ennemis. Le chemin est très linéaire. La plupart des trésors à ouvrir se trouvent dans les impasses. Donc, je vous conseille de faire des détours. La plupart des coffres contiennent des consommables. Toutefois, certains contiennent de l’équipement. Un delusionscape est achevé quand vous abattez le boss de ce monde.

Monde avec des vitraux et un sol carrelé avec des tons rougeâtres.
Delusionscape (image de heypoorplayer.com).

Combat :

Quatre personnages au maximum peuvent combattre mais vous n’en contrôlez qu’un seul. Toutefois vous pouvez changer de personnage à tout moment. Il est possible de configurer le comportement des personnages dirigés par l’IA. Il y a également un personnage en support qui permet d’octroyer des bonus supplémentaires à l’équipe (se régénérer, augmenter l’attaque…).

En dehors des combats, il est possible de changer la composition de votre équipe et du personnage support dans le menu. À la fin du jeu, vous serez une équipe de 7, mais seuls 4 participent au combat. Il n’est pas obligatoire de prendre Asahi dans l’équipe.

Les ennemis sont visibles sur le terrain. Si vous leur assénez un coup, vous avez la priorité dans le combat. Mais attention, si l’ennemi rush sur vous alors que vous êtes de dos, vous commencez le combat avec des points de pénalité : vous perdez d’office quelques HP, et vous êtes encerclés par les ennemis.

Monstre d'Akiba's Beat volant vers Asahi.
Ennemi en vue ! (micromania.fr).

Sur le terrain de combat, vous pouvez attaquer les ennemis, vous défendre, et courir. Chaque personnage dispose de sa propre palette de techniques qui consomment des SP. Pour utiliser ces techniques, il faut leur attribuer un raccourci dans le menu ou en combat, il faut appuyer sur la touche X et utiliser le joystick gauche ou droit. Les SP se récupèrent à l’aide d’objet ou bien en frappant les ennemis.

Vous ne pouvez pas frapper comme ça à tout va. Un personnage dispose d’AP qui peut être augmenté avec l’équipement. Chaque action consomme 1 AP. Pour que les AP se régénèrent complètement, il faut attendre quelques secondes. Si vous n’avez plus d’AP, vous pouvez toujours vous défendre ou courir, le temps que vos AP se régénèrent.

Ryuji frappant un ennemi en laissant une trainée verte.
Combat (image de handheldplayers.com).

Il est aussi possible d’entrer en Imagine Mode. C’est un mode qui permet de subir des dégâts sans être interrompus dans ses actions. Aussi, ce mode permet de booster les dégâts. Pour l’activer, il faut remplir une barre qui ne se remplit qu’en frappant les ennemis. Durant ce mode, une chanson se fait entendre. La chanson, choisie au préalable dans le menu, a une incidence sur les bonus conférés.

Asahi mettant un casque audio.
Activation de l’Imagine Mode (image de planetevita.fr).
Combat avec des motifs géométriques sur terrain.
Imagine Mode (image de heypoorplayer.com).

Quêtes annexes

Akiba’s Beat propose également de remplir des quêtes secondaires en parallèle de l’histoire principale. Ces quêtes peuvent se faire à tout moment. Il est impossible de les rater. Je vous conseille de les faire petit à petit, quand elles sont disponibles. Sinon, vous pouvez les faire d’un coup à la fin du jeu, mais ça risque d’être chiant…

Sub-Event :

Les sub-events sont de courtes saynètes qui permettent d’en apprendre plus sur la vie de vos compagnons ou des personnages secondaires. La plupart se résument à aller d’un point à un autre. Peu incluent des combats. À la fin, vous recevez une récompense comme de l’équipement dernier cri. C’est pour cela que je vous conseille absolument de les faire quand les évènements sont disponibles car ça vous évite d’acheter de l’équipement dans les boutiques. Et l’argent peut facilement manquer dans ce jeu.

Chasse aux monstres :

La chasse aux monstres se débloque au chapitre 4, auprès de Shareko. Cette dernière vous indique le nombre de type d’ennemis à abattre. Vous pouvez prendre 5 contrats de chasse en même temps. Un contrat de chasse vous permet d’obtenir une prime à la fin. La plupart contiennent des lingots que vous pouvez revendre à des prix exorbitants, c’est idéal pour se renflouer.

Might Club :

Il s’agit en quelque sorte d’une arène de combat déblocable au plus tôt au chapitre 13. Il faut enchainer les combats afin d’obtenir une récompense. Vous pouvez les faire en groupe ou seul. C’est d’ailleurs ici que vous pouvez faire des combats pour augmenter le niveau de tous vos personnages jusqu’au level 99.

New Game + :

Après avoir terrassé le boss final, des nouveautés apparaissent au dernier chapitre. Vous avez accès à de nouveaux sub-events, un nouveau donjon à parcourir, des chasses aux monstres supplémentaires et de nouveaux défis au Might Club.

Aussi, vous pouvez refaire le jeu en conservant le niveau des personnages et l’inventaire d’une sauvegarde que vous avez sélectionnée.

Graphisme & Musique :

Les graphismes 3D ne sont pas les plus beaux du monde. Ce n’est pas dégueulasse mais acceptable. Le character design n’est pas original pour un sou. Mais je trouve le style vestimentaire des personnages en adéquation avec l’univers du jeu.

Dans certains chapitres, il y a des scènes en dessin animé. Même si cela aurait pu être mieux réalisé, cela ajoute un gros plus au jeu, surtout qu’elles apparaissent dans des moments cruciaux.

Scène où on voit les personnages d'Akiba's Beat en dessin animé.
Dessin animé (image de pressplaynews.net).

Les musiques ne sont pas extraordinaires même si certaines peuvent sortir du lot. Toutefois, elles ont le mérite de nous mettre dans l’ambiance même si elles sont dans la majorité très discrètes. Les doublages japonais et anglais sont d’excellente facture. J’ai en revanche une nette préférence pour la version japonaise.

Mon avis sur Akiba’s Beat

Je n’avais aucune attente en jouant à Akiba’s Beat. Et j’ai été agréablement surpris par l’histoire que j’ai trouvé prenante. Je trouve le scénario bien rythmé et consistant. Il n’y a pas trop de blablas contrairement aux vrais visuals novels. De plus, ce n’est pas trop naïf. C’est assez sombre par moments. On évite un côté manichéen trop prononcé.

J’ai bien aimé les personnages bien que leur design soit très banal. J’ai bien aimé l’ambiance du groupe. Les personnages se dévoilent progressivement au cours du scénario et des sub-events. Ils ne sont pas trop stéréotypés et caricaturaux contrairement à la plupart des RPG japonais. On peut dire que tous les membres de l’équipe sont une valeur ajoutée au scénario. Ils ne sont pas là pour faire du remplissage.

Concernant les combats, ils sont dynamiques. Chaque personnage est unique car il dispose d’une palette de compétences qu’il ne partage pas avec les autres. Toutefois, ça manque de variétés. Et les divers ajouts comme le Mode Imagine (avec la musique chantée qui va avec) ne permettent pas de briser la monotonie des combats. On passe son temps à bourriner sur la touche attaque et de compétences. Seuls quelques boss demandent une tactique plus élaborée. Et encore… Parfois, j’arrêtais la partie quand je me lassais des combats. Car il faut le dire, certains donjons sont plutôt longs…

Sans transition, le gros défaut de ce jeu est la répétitivité. Comme je l’ai dit précédemment, les combats manquent de variété. Mais il n’y a pas que ça. Il faut faire de nombreux allers-retours pour progresser dans le scénario ou bien remplir les objectifs inintéressants d’une quête annexe. Et ça devient barbant à la longue…

Il n’est pas difficile d’obtenir le trophée platine. Cependant, le trophée sur les cartes m’a le plus énervé car c’est basé sur la chance. Pour débloque ce trophée, il faut obtenir toutes les cartes du jeu. Et pour ce faire, on doit acheter des paquets de 5 cartes. La génération des cartes est totalement aléatoire. Ce qui fait que j’ai perdu 1h de ma vie pour obtenir la dernière carte de la collection. Grrrr !!!

Hormis ses défauts majeurs, je trouve que Akiba’s Beat est un jeu qui tient la route. Le scénario m’a vraiment tenu en haleine. Toutefois, pour les gens qui ont plus d’attente en matière de gameplay, au vu des avis sur internet, les combats risquent de ne pas vous satisfaire. Si vous êtes dans ce cas, il faudra savoir si l’histoire pourrait vous plaire et vous inciter à l’achat.

Commander Akiba’s Beat sur : Amazon

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