Titre original : 極限脱出ADV 善人シボウデス
Développeur : Spike Chunsoft
Genre : Visual Novel
Consoles : Nintendo 3DS, PS4, PS Vita
Pays : Japon
Année de sortie : 2012
Virtue’s Last Reward est la suite de Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, ou 999 pour les intimes, un jeu que j’avais adoré. Ce deuxième opus permet de clarifier certains éléments scénaristiques qui n’ont pas été dévoilés dans 999. Toutefois, il est possible de jouer à Virtue’s Last Reward sans avoir terminé le premier volet. C’est juste que l’impact ne sera pas le même lors des révélations.
Le jeu n’a pas été traduit en français, il est donc en anglais. Ça peut freiner l’achat.
Contenu de Virtue’s Last Reward
Histoire :
Nous sommes en l’an 2028. Sigma est un jeune étudiant qui a été kidnappé le 25 décembre pour des raisons qu’il ignore. Il se retrouve enfermé avec 8 autres personnes dans une sorte de hangar.
Toutes ces personnes apprennent qu’ils participent malgré eux au Nonary Game, un jeu conçu par un certain Monsieur Zero. Le maitre du jeu est une intelligence artificielle sous forme de lapin sadique.
Ils ont tous à leur poignet une sorte de bracelet qui indique leurs points actuels. Si ces points atteignent 9, ils peuvent ouvrir la porte n°9 afin de s’échapper du hangar. Mais attention ! La porte ne s’ouvre qu’une seule fois. Pour obtenir ces fameux points, il faudra s’allier aux autres participants ou bien les trahir. Et ça, c’est à Sigma de choisir.
Phases de jeu
Comme son prédécesseur, il s’agit d’un visual novel avec des phases d’escape game.
Novel :
Durant cette phase, les personnages bavardent afin d’éclaircir le mystère qui entoure leur kidnapping. Comme toujours, il y aura des choix à faire. Il faudra choisir avec qui vous allez faire équipe, et si vous allez vous alliez ou trahir telle ou telle personne. Chaque choix change le scénario qui a de multiples embranchements.
Le principe d’ouverture des portes a un peu changé. Il ne se fait plus en fonction du numéro du bracelet, mais en fonction de la couleur. En effet, le principe suit la synthèse additive ou soustractive. Ça vous rappelle vos bons cours de physique-chimie ?
Escape Room :
Quand vous franchissez une porte, les personnages sont enfermés dans une pièce. Il faut résoudre les énigmes pour découvrir un code qui déverrouille le coffre-fort contenant la clé de la porte de sortie. Pour ce faire, tel un Point’n click, vous devez farfouiller la pièce pour relever des éléments suspects. Vous pouvez récupérer des objets et les combiner entre eux.
Si vous trouvez les énigmes trop difficiles, vous pouvez mettre le jeu en mode facile. En mode hard, on vous laisse vous débrouiller seul. En mode facile, vous êtes accompagnés. Si vous tournez en rond, un personnage vous donne des indices.
La nouveauté de cet opus sont les archives dorées (mode hard) ou argentées (mode easy). Il y a une énigme cachée dans chaque pièce. La résoudre permet d’obtenir un deuxième code qui permet d’avoir accès à des dossiers secrets du jeu.
Flowchart :
Le Flowchart indique les différents embranchements que vous avez/pouvez empruntés. Il permet également de reprendre à un moment précis du jeu. Je vous conseille de l’utiliser quand vous voulez reprendre là où il y a eu un choix crucial à faire. Ça vous évite de refaire le jeu depuis le début.
Il y a en tout 22 fins. Ces fins incluent des game over, l’histoire de chaque personnage, des fins non standards, et la vraie fin. Certains embranchements ne se débloquent qu’après avoir vu certaines scènes dans d’autres embranchements.
Graphisme & Musique :
Autant être honnête, le jeu n’est pas une œuvre d’art. La modélisation des salles et des personnages est grossière. Mais comme ce n’est pas un jeu d’action, ce n’est pas grave. Ça n’entrave pas le scénario.
Concernant les musiques, il y a des reprises de 999. La plupart sont anecdotiques. C’est plus de la musique d’ambiance. Les pistes musicales jouent parfaitement leur rôle. Nous angoisser. Mais on les oublie aussitôt l’aventure terminée.
Mon avis sur Virtue’s Last Reward
Virtue’s Last Reward est un très bon visual novel. Je trouve qu’il surpasse 999 dans son contenu. En effet, il y a beaucoup plus d’embranchements scénaristiques, donc beaucoup plus de révélations croustillantes. L’histoire est vraiment bien pensée. Ils ont réussi à me tenir en haleine du début jusqu’à la fin. C’est toujours aussi du n’importe quoi que dans 999 mais il faut accepter le côté science-fiction de l’œuvre.
C’est un peu dommage que l’arbre des évènements indiquent, pour la plupart, la longueur finale d’un embranchement. En effet, en fonction de la longueur d’un embranchement, on peut savoir si c’est une mauvaise fin ou non. Je pense qu’il aurait fallu ajouter les évènements au fur et à mesure dans le Flow chart afin de n’avoir aucune indication sur le dénouement d’un scénario.
Les personnages sont intéressants. Beaucoup moins lisses et stéréotypés que dans le 1er volet. Le choix entre trahir ou bien s’allier est une bonne idée. Ça crée des tensions bienvenues dans le groupe. Par ailleurs, chaque personnage a sa propre fin, ce qui étoffe leur personnalité.
Les escape rooms sont une véritable réussite. Elles sont beaucoup plus difficiles que dans 999. Ce qui apporte du challenge. Et j’adore ça ! Par ailleurs, les salles contiennent des énigmes sous forme de mini-jeux qui sont très différents les uns des autres. On voit vraiment que les développeurs se sont cassé la tête pour satisfaire les joueurs.
Bref ! Virtue’s Last Reward est un jeu que je recommande pour son scénario travaillé et ses escape rooms inventifs. Mais certaines questions restent en suspens. Il faut jouer au troisième jeu de la saga Zero Time Dilemma pour avoir toutes les réponses à nos questions.
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