Titre original : 佐賀のがばいばあちゃん
Scénariste : SHIMADA Yoshichi
Dessinateur : ISHIKAWA Saburo
Genre : Seinen
Tomes : 11
Années de publication : 2006 – 2010
Quand je passais dans le rayon manga de la Fnac, les couvertures colorées du manga Une sacrée mamie ont attiré mon attention. Toutefois, je n’ai jamais pris le temps de feuilleter ne serait-ce qu’un volume. Les choses ont changé quand une connaissance a acheté la totalité des volumes de la série. J’en ai donc profité pour les lire chez elle. Je suis vraiment un sans-gêne !
Résumé :
Akihiro est un garçon habitant paisiblement à Hiroshima. En 1958, son quotidien bascule quand sa mère décide qu’il parte vivre avec sa grand-mère dans la petite commune campagnarde de Saga. Akihiro doit alors s’habituer à sa nouvelle vie, et surtout à la pauvreté. Ce n’est vraiment pas facile tous les jours. Mais le quotidien d’Akihiro est égayé par sa vie à l’école et par les sages paroles de sa grand-mère !
Mon avis sur Une sacrée mamie
Le manga est une adaptation du roman autobiographique Gabai – Saga no Gabai Baachan, écrit par SHIMADA Yoshichi. Ceci m’a surpris. En fait, il se passe tellement de choses dans le manga que je m’étais demandé si c’était réellement possible de vivre tout cela. En effet, Akihiro a vécu beaucoup de choses dures sa vie. Il a connu l’extrême pauvreté. Il a fait des rencontres farfelues. Je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas gâcher votre lecture. Malgré toutes ces épreuves de la vie, il arrive quand même à être positif ! Chapeau !
La relation entre Akihiro et sa grand-mère est très touchante. Sa grand-mère lui transmet sa positivité. Dans le manga, elle apparait comme une femme travailleuse, honnête et optimiste. Elle est astucieuse et très débrouillarde. Grâce à son ingéniosité, elle arrive toujours à faire face à la pauvreté. Elle est toujours de bon conseil pour Akihiro qui est un peu moqué par ses camarades à cause de sa situation financière. En lisant ce manga, j’ai trouvé cette femme géniale et courageuse. Elle a vraiment du mérite.
Le manga raconte le quotidien d’Akihiro. Comme il est écolier, il passe la plupart de ses journées à l’école où il se lie d’amitié avec Nanri, son meilleur ami de l’époque. C’est avec lui qu’il fait les quatre cents coups. Leur amitié est très saine. Ils sont très loyaux. Les autres camarades qui apparaissent dans le manga ont joué un rôle moindre dans la vie d’Akihiro.
Il n’y a pas vraiment d’intrigues dans ce manga. Nous suivons de courtes histoires qui se terminent en un ou plusieurs chapitres. La plupart des histoires n’ont d’ailleurs pas de lien entre elles. Il est donc tout à fait possible de lire un volume au hasard sans être perdu. Malgré les conditions de vie d’Akihiro et des épreuves qu’il traverse, l’auteur et le mangaka ne font pas dans le pathos. Ce qui permet une vision intéressante de la pauvreté ou bien des difficultés traversées par le personnage principal.
Concernant le dessin, j’ai bien aimé le style du mangaka. Les visages sont arrondis. Ce qui accentue le côté mignon des personnages. Les décors sont travaillés et sont très présents dans le dessin. Le mangaka a essayé de reproduire l’architecture de l’époque.
Ce manga est un vrai coup de cœur. J’ai lu la totalité des volumes d’une seule traite. C’était un vrai plaisir de découvrir la vie d’Akihiro et de sa grand-mère. Toutefois, je reproche cette série de ne pas contenir assez de volumes. Oui, j’aurais aimé en connaitre plus sur la vie de l’auteur. Pour cela, il faut que je me procure le roman autobiographique. Bref ! Pour finir, ce manga est une perle à mes yeux.
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