The legend of heroes : Trails of cold steel I

La Class VII en sortie.

Titre original : 英雄伝説 閃の軌跡
Editeur : Nihon Falcom
Développeur : Nihon Falcom
Genre : RPG
Année de sortie : 2013

Synopsis :

Rean est un jeune adolescent qui a rejoint la Thors Military Academy, une école militaire réputée. Cette école forme à la fois des nobles et des roturiers qui sont séparés dans des classes différentes. Toutefois, depuis un an, une classe spéciale a été créée. Il s’agit de la Classe VII qui a pour originalité de mélanger des élèves venant de couches sociales variées. Les élèves de la classe VII vont donc apprendre à se connaitre en surmontant leurs préjugés afin de mieux coopérer lors des conflits ayant lieu à Erebonia.  

Rean en gros plan.
Rean.

Contenu de Trails of Cold Steel I

Scénario du jeu

L’histoire est au départ un peu convenue. Les personnages sont très stéréotypés, de même que certaines scènes. On voit vraiment que c’est un jeu créé pour un public japonais (normal, c’est un RPG japonais !). L’histoire progresse en remplissant des quêtes. Le défaut majeur de ces quêtes est qu’elles sont ultra-répétitives. Il faut toujours faire la même chose (parler à quelqu’un, trouver un objet, terrasser un ennemi…) du début jusqu’à la fin du jeu. Les quêtes manquent incroyablement de diversité. Pourtant, il y avait de quoi faire !

Les quêtes se divisent en deux catégories : les quêtes principales et les quêtes secondaires. Je pense que vous l’avez déjà deviné. Les quêtes principales permettent de faire avancer le scénario alors que les quêtes secondaires permettent juste de récolter des objets précieux.

Le début de l’histoire est long car il faut présenter tous les membres de votre classe. Il y a donc beaucoup de blabla pour rien. J’appelle cela des conversations de café car les scénaristes ont osé retranscrire des dialogues de tous les jours dans le jeu qui sont incroyablement inintéressants. Ce qui fait qu’il y a un vrai problème de rythme dans l’histoire qui met trop de temps à se mettre en place.

Les personnages ont également des réactions incohérentes. Ils font extrêmement matures pour des adolescents de leur âge (à moins que les adolescents japonais sont moins attardés que les ados français). Ils sont très cultivés et très posés. Chaque personnage a connu un drame dans sa vie (pire que celui des réfugiés syriens). On a l’impression qu’ils ont tout fait, tout vécu dans leur vie. Et ils ne sont même pas majeurs !!! Bon, on va dire que c’est juste un jeu-vidéo…

Hormis ces défauts, l’histoire se suit sans problème et également sans plaisir car les enjeux scénaristiques sont très minces et sans surprise. L’histoire étant sur fond politique, l’univers complexe ne nous permet pas d’être réellement acteur de l’histoire. Le joueur reste seulement spectateur aux évènements. Enfin, ce n’est que mon impression.

La Classe VII en cercle.
Class VII.

Quand les personnages n’ont pas cours ou ne font pas d’enquête de terrain, ils ont du temps libre. Durant cette période, Rean peut copiner avec ses camarades afin d’améliorer le niveau de ses relations sociales appelées Link Level. Le lien entretenu avec ses camarades est important pour faciliter les combats qui sont le point fort de ce jeu.

Système de combat

Hormis les boss, les ennemis se voient à l’écran. En entrant en contact avec eux, on entre en phase combat. Le système de combat est très classique et ressemble étrangement à celui de Final Fantasy 10. Il s’agit donc d’un tour par tour en plus évolué.

Vos personnages peuvent soit se déplacer dans la zone de combat afin d’éviter des attaques de zone, soit attaquer physiquement ou magiquement l’adversaire. Le placement de vos personnages sur le terrain est très important car dans certains cas, cela vous évitera le game over. N’oubliez donc pas ce point !

Parfois, des bonus et des malus sont attribués aux personnages et aux ennemis (ils sont visibles sur la barre générale de l’ordre d’action des protagonistes). Il faut donc faire attention à ce que les ennemis ne s’attribuent pas les bonus. Sur le terrain, il n’y a que 4 personnages actifs. Dans certains chapitres, vous pouvez avoir des personnages en réserve. N’hésitez pas à interchanger les personnages en cas de coup dur.

Tous les personnages disposent de trois barres : la barre d’énergie (HP), de magie (EP) et de compétence (CP). La plus originale est la barre de CP. Les personnages disposent de techniques qui se débloquent en fonction de leur niveau. Ces techniques possèdent des propriétés intéressantes (régénération, altération d’état…) mais leur utilisation consomme des CP (les développeurs ont pensé à tout afin d’éviter tout abus). Si les personnages accumulent beaucoup de CP, ils peuvent lancer une attaque extrêmement puissante appelée S-Craft (l’équivalent des limites/overdrives dans les Final Fantasy). À vous de les utiliser à bon escient.

Champ de bataille.
Combat.

Le système de magie ressemble étrangement au système de matérias de Final Fantasy VII. Chaque personnage dispose d’un ARCUS dans lequel ils peuvent insérer des orbes. Les orbes ont de multiples propriétés et appartiennent à l’un de ces 7 éléments : terre, eau, feu, vent, temps, espace et mirage. Les orbes peuvent augmenter une caractéristique (force, vitesse…), soutenir l’équipe (guérir, attribuer des altérations d’états positives), ou affaiblir l’ennemi (magie d’attaque…).

Les magies d’attaque sont très puissantes. La contrepartie étant qu’elles sont très gourmandes en EP et qu’il faut un délai relativement long avant de lancer le sort. Honnêtement, je ne les ai jamais utilisées hormis quand un personnage recevait un bonus qui lui permettait de lancer le sort immédiatement et sans consommer de EP. Il vaut mieux réserver les EP pour se guérir lors des combats contre les boss.

Orbes colorées.
ARCUS.

Dernier point qui rend les combats dynamiques : les liens entre les personnages. Pour ce faire, il faut établir une connexion avec deux personnages. En fonction du niveau d’affinité, les deux personnages liés pourront plus ou moins s’entraider. Cette entraide se traduit par protéger son partenaire, le guérir…

Graphisme & musique

J’ai joué le jeu sur PS vita. Je trouve les graphismes acceptables mais je ne suis pas un expert là-dessus. L’animation des personnages en combat ne casse pas trois pattes à un canard. Les musiques sont écoutables. Il y a quelques musiques qui sortent grandement du lot. Les musiques restent quand même de bonne facture.

Mon avis sur Trails of Cold Steel I

Le jeu pêche honnêtement au niveau du scénario qui n’est pas assez captivant. La trame scénaristique met trop de temps à se mettre en place. Les combats sont plutôt réussis. L’univers est travaillé. Les créateurs ont inventé un monde qui tient bien la route. Au final, j’ai bien aimé le jeu malgré son défaut principal : la répétitivité.

J’ai hâte de jouer au second volet. Surtout que ce premier volet se clôt sur un cliffhanger. Je tiens à préciser que le jeu est intégralement en anglais. Les allergiques à l’anglais peuvent s’abstenir de jouer à ce jeu.

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