Soul Eater

Couverture avec maka, Soul et une sorcière assise sur une citrouille.
Titre original : ソウルイーター
Mangaka : Ohkubo Atsushi
Genre : Shōnen
Tomes : 25
Années de publications : 2004 – 2013

J’ai découvert Soul Eater quand j’étais étudiant. Le design des personnages et l’ambiance gothique avaient attiré mon attention. C’est donc pour cela que je tiens à vous faire partager ma critique de ce manga par le biais de cet article.

Résumé :

Maka est la Meister de Soul Eater, un humain pouvant se transformer en faux démoniaque. Ces deux adolescents sont des élèves de l’école Shibusen, une école particulière dirigée par un le maitre Shinigami, un Dieu de la Mort. Le but de cette école est de former de jeunes Meisters, et d’éviter l’apparition d’un nouveau Grand Dévoreur pouvant faire sombrer le monde dans la folie.

Les Meisters de l’école Shibusen ont pour mission d’élever leur arme démoniaque au rang de Death Scythe. Pour ce faire, ils doivent faucher 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière.

Nous suivons le quotidien de Maka et de Soul qui sont amenés à remplir des missions militaires pour faire régner l’ordre dans le monde. Ils sont évidemment assistés par leurs camarades et par leurs professeurs pour remplir à bien leurs missions.

Ma critique de Soul Eater

L’histoire :

Le début de Soul Eater est assez décousu. Les premiers chapitres nous présentent les meisters accompagnés de leur arme démoniaque. L’introduction de l’univers est plutôt longue car on suit les saynètes sans qu’il n’y ait réellement d’enjeux. Toutefois, dès que l’auteur a fini de poser les bases de son monde farfelu, les vrais choses commencent.

Le manga est divisé en quatre grands arcs avec un boss final à abattre (Médusa, Arachné, Noah et le Grand Dévoreur). Je ne dévoilerai rien mais il y a des complots, des alliances, des morts… Ça reste relativement classique mais l’auteur a toujours su trouver un angle intéressant permettant d’éviter le manichéisme à outrance.

Honnêtement, il n’y a que très peu de temps morts dans le scénario. Tout s’enchaine rapidement (parfois même un peu trop rapidement). Il n’y a pas de longueurs inutiles. Le thème de la folie est bien traité mais peut-être parfois barbant car c’est comme si l’auteur voulait apporter un fond philosophique à certaines scènes qui n’en demandent décidément pas.

L’univers :

L’univers de Soul Eater est le point qui m’a le plus marqué. L’ambiance gothique m’a fait rappeler l’univers de Tim Burton. C’est gore sans être trop trash avec aussi un côté magique et féerique. Par exemple, le Soleil et la Lune sont humanisés en ayant des expressions faciales. L’univers, totalement assumé par l’auteur, est selon moi une totale réussite.

Les personnages :

Les personnages sont à l’image de l’univers de Soul Eater, à savoir totalement barjots. Le design de chacun est travaillé bien qu’ils aient tous une tenue vestimentaire excentrique. On peut voir l’évolution physique des adolescents au cours du manga.

Maka est le personnage principal. Toutefois, elle se fait très souvent voler la vedette par ses camarades et ses professeurs. Il y a des chapitres où elle n’apparait même pas. Ce qui fait qu’on se rend rapidement compte que pratiquement tous les personnages jouent un rôle important dans le déroulement du scénario.

J’ai bien aimé le fait que le sexe des personnages ne soient pas importants. Dans de nombreux shōnen, les filles sont un peu des faire-valoir. Dans ce manga, ce n’est pas le cas. Les femmes sont l’égal des hommes, et ce, même dans le comportement.

Je regrette toutefois que l’auteur n’ait pas développé davantage le passé de ses personnages et les relations entre eux. Tout est à peine esquissé, suggéré. J’ai trouvé cela dommage. En fait, j’ai eu l’impression que les personnages n’existaient qu’au service de l’univers et du scénario, formant ainsi un tout duquel ils n’arrivaient pas à se démarquer.

Les dessins :

Déjà, je tiens à signaler que l’auteur a bien progressé tout le long du manga. Son style s’affirme, et ses traits se précisent au fil des volumes. L’auteur n’hésite pas à faire des scènes avec un style expérimental. Ça peut être surprenant mais c’est raccord avec la folie qui est quand même le thème principal du manga. À vrai dire, j’ai trouvé certains dessins angoissants. Donc, pour moi, l’auteur a hautement gagné son pari.

Les scènes de combat sont dynamiques. J’ai eu l’impression de voir les personnages en mouvement sous mes yeux. La disposition des cases y joue beaucoup.

On peut regretter par moments les scènes de fan service, où on peut voir les formes généreuses des femmes. Je trouve que cela n’a rien à faire dans ce manga.

Mon avis sur Soul Eater

Soul Eater est un manga coup de cœur. J’ai apprécié l’ambiance, les personnages, les dessins et l’histoire avec ses scènes frénétiques. Le thème de la folie est une idée originale qui marche du tonnerre. Le manga se distingue des shōnens classiques en osant aborder des thèmes plus profonds. C’est un monde sans pitié où il n’y a pas de place au sentimentalisme.

Bref ! Pour l’instant ce manga fait parti de mes mangas préférés. Je vous conseille de le lire ou de le feuilleter pour vous faire un avis. Si vous voulez avoir de plus amples informations sur l’univers de Soul Eater, vous pouvez lire le spin-off : Soul Eater Not.

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