Ōsaka (大阪)

Canal avec des lanternes allumées la nuit.

Ville : Ōsaka (大阪)
Ile : Honshū (本州)
Région : Kansai (関西) ou Kinki (近畿)
Préfecture : Ōsaka (大阪)

Je suis venu pour la première fois à Ōsaka en juillet 2018 (après un séjour de quelques jours à Okayama). Je me suis intéressé à cette ville grâce au manga Détective Conan. Dans ce manga, il y a Heiji Hattori, un lycéen détective en rivalité avec Conan alias Shinichi Kudō. Dans un chapitre de la série, Heiji emmène Conan et ses tuteurs à Ōsaka pour leur faire découvrir la ville. Pour cela, il les fait balader dans les coins les plus touristiques en n’oubliant pas de leur faire gouter des plats locaux.

La lecture de ce chapitre m’a toujours donné l’envie de découvrir Ōsaka. Le fait qu’Ōsaka soit la troisième ville la plus importante du Japon a aussi renforcé mon désir de la visiter.

Comment venir à Ōsaka ?

Il existe deux aéroports situés près d’Ōsaka. Au nord de la ville, se trouve l’aéroport international d’Ōsaka ; et au sud de la ville, se trouve l’aéroport internationale du Kansaï. À partir des deux aéroports, il est possible de rejoindre la ville à l’aide de navettes et de trains.

En Shinkansen, le trajet dure environ 3h depuis Tōkyō, et 30 – 40 minutes depuis Kyōto.

Où se loger à Ōsaka ?

J’ai logé dans l’hôtel Raizan North qui est situé près de la station Shin-Imamiya et près d’un Don Quijote (un supermarché où on vend de tout à petit prix). L’hôtel est situé près du quartier Shinsekai.

Cet hôtel est un mixte entre un hôtel classique et une auberge de jeunesse. Il n’y pas de dortoirs, seulement des chambres privées pour une à trois personnes. Les chambres contiennent un frigo, un climatiseur et une télévision.

Au rez-de-chaussée, se trouve la partie commune pour tous les voyageurs. La salle est spacieuse. On y trouve une grande télévision, des ordinateurs mis à disposition en face de l’accueil, et un coin cuisine où on y trouve un distributeur d’eau et de glaçons. Il est possible de faire des Ice Shave gratuitement avec du sirop (au gout très artificiel) mis en libre-service. Beaucoup de tables sont disponibles dans la partie cuisine. Vous pouvez vous y attabler pour manger, pour vous reposer et pour faire de nouvelles rencontres.

Au rez-de-chaussée, se trouvent également le lave-linge, le sèche-linge, les douches et le bain public avec sauna. J’ai testé le bain public. C’était bizarre la première fois. Il fallait se mettre à poil et se laver le corps avant d’entrer dans le bain. Étant pudique de nature, je me suis senti honteux. Surtout que les Japonais avaient l’air décomplexés à côté de moi. Après plusieurs venues dans le bain public, je me suis senti plus à l’aise. C’est une expérience à tenter que j’ai mis du temps à apprécier.

Comment se déplacer à Ōsaka ?

Ōsaka est une ville étendue. Il est donc nécessaire de prendre les transports en commun pour aller de quartier en quartier. Pour cela, vous avez à votre disposition le train, le métro et le bus. La ville est honnêtement bien desservie. Il n’y a pas à s’inquiéter.

Que faire à Ōsaka ?

Il y a pléthores de choses à faire à Ōsaka. Vous n’allez donc pas vous ennuyer. Comme dans toute ville japonaise, les cartes touristiques découpent la ville en quartier. Je vous conseille ainsi de visiter la ville quartier par quartier. Vous perdrez comme cela moins de temps. Je conseille de rester au moins trois jours dans la ville. Un peu plus si vous voulez visiter d’autres villes comme Nara et Kōbe.

Château d’Ōsaka :

Le château d’Ōsaka est desservi par les stations de métro Temmabashi et Tanimachi 4-Chrome, et par les stations de train Morinomiya et Ōsakajōkōen.

Le château a été maintes fois détruits et reconstruits. Il a été épargné durant la Seconde Guerre mondiale. Il a subi une importante rénovation en 1997. Il y a huit étages. Chaque étage expose des collections. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur. L’étage qui m’a le plus intéressé est celui racontant l’histoire de Nobunaga. Au dernier étage, vous pouvez admirer le panorama de la ville.

Autour du château, vous pouvez vous promener dans le parc. Il est grand et très vert. Vous pouvez aussi admirer les douves du château et le temple Hokoku.

Château d'Osaka avec un toit vert et des parties dorées.
Château d’Ōsaka.

Quartier Umeda :

Umeda est un quartier très animé. Il y a plein de centres commerciaux, de gratte-ciels et de rues commerçantes couvertes. Je vous conseille de vous balader de bâtiment en bâtiment si vous êtes intéressés par le shopping. Le centre commercial qui m’a le plus surpris est le HEP 5 car il y a une grande roue rouge au dernier étage du bâtiment.

Hauts immeubles d'Osaka.
Quartier Umeda.
Centre commercial avec une grande roue rouge sur le toit.
HEP 5.
Rue couverte avec des boutiques dans la pénombre.
Rue marchande couverte.

Si on s’éloigne des centres commerciaux, vous pouvez admirer le Umeda Sky Building. Le building mesure 173 mètres de haut. Vous pouvez entrer à l’intérieur afin d’avoir une vue panoramique à 360° du quartier.

Le quartier abrite également la gare d’Ōsaka, à ne pas confondre avec la gare de Shin-Ōsaka. Dans la gare, vous pouvez admirer les horloges stylisées aux étages supérieurs. Sinon, vous pouvez monter au dernier étage le plus accessible pour avoir une vue panoramique gratuite.

Gare d'Osaka illuminée la nuit.
Ōsaka Station de nuit.

Le soir, le quartier est également animé. Il y a des chanteurs de rue. Beaucoup de Japonais se baladent dans le coin pour manger. Par contre, les centres commerciaux sont fermés (hormis l’étage comprenant les restaurants).

Quartier Namba :

Le quartier Namba est très populaire. Quelle que soit l’heure, il y a beaucoup de monde. C’est un peu normal, car il y a pas mal de centres commerciaux et de rues commerçantes couvertes. Toutefois, ce n’est pas aussi faste ni aussi démesuré qu’à Umeda.

Rue couverte avec des boutiques colorées.
Une rue couverte de Namba.

Dōtonbori :

La rue Dōtonbori est absolument à voir. C’est un haut-lieu touristiques. Vous pouvez voir le canal Tombori. Et de part et d’autre des berges, on observe des bâtiments ayant des enseignes publicitaires emblématiques, gigantesques et lumineuses. Par exemple, vous pouvez voir le fameux coureur Glico. Certains se photographient en prenant la même pose que lui. De nombreux restaurants plus chers que la moyenne (il faut s’éloigner de la rue pour avoir des prix plus abordables) et des établissements de loisirs (karaoké et compagnie) se trouvent dans cette rue. La nuit, cette rue parait magique grâce aux lumières multicolores des enseignes.

Rue de boutiques avec des enseignes à Osaka.
Une rue de Dotonbori.
Dessin d'un coureur qui fait une pose en Y.
Glico.
Canal bordé de lanternes à Osaka.
Près du canal (de jour).
Canal avec des bâtiments illuminés le soir à Osaka.
Près du canal (de nuit).

Quartier Shinsaibashi :

Le quartier Shinsaibashi se trouve à côté de la rue Dōtonbori. C’est un quartier composé principalement de galeries marchandes. Quand j’y suis allé, il y avait foule de monde. Il était difficile de s’y déplacer.

Rue couverte bondée.
Une allée commerçante de Shinsaibashi.

Quartier Nipponbashi Denden Town :

Ce quartier est situé tout près de Namba. C’est un quartier conçu spécialement pour les Otakus. Vous trouverez plein de gadgets, de CD, de jeux-vidéos… Le quartier n’est pas très grand et pas très intéressant si vous n’êtes pas adeptes de cet univers.

Route bordée de magasins à Osaka.
Denden Town.

Marché Kuromon :

Le marché Kuromon est situé près du quartier Nipponbashi. C’est un marché alimentaire où on y vend principalement des produits de la mer. Vous pouvez y déguster des sushis, des oursins, des poulpes grillés… Il faut faire attention au prix. Tous les stands ne proposent pas les produits au même tarif (c’est peut-être en fonction de la qualité, mais j’ai un doute…).

Le marché est extrêmement prisé par les étrangers (surtout d’origine asiatique). Ce qui fait qu’on trouve maintenant des magasins un peu hors-sujets comme des boutiques de vêtements.

Marché de poissons couvert à Osaka.
Marché Kuromon.

Quartier Nakanoshima :

Nakanoshima est une petite ile où sont concentrés des bureaux gouvernementaux et économiques. On y trouve aussi des commerces, des bâtiments culturels (bibliothèque et musées) et le parc Rose Garden. Dans ce quartier, les bâtiments ont une architecture très occidentale.

Bâtiment en briques rouges.
Un bâtiment occidental.

Shinsekai :

Le quartier Shinsekai se trouve près de la station Shinimamiya et près de l’hôtel Raizan North. D’après des sites, le quartier est un peu (fait pour les) pauvre. Dans tous les cas, on y trouve beaucoup de restaurants avec des prix défiant toute concurrence. Certains restaurants proposent des portions gargantuesques à partager avec plusieurs personnes. La devanture des commerces est également très colorée pour ne pas dire kitch.

Au centre de Shinsekai, se dresse la tour Tsutentaku. Elle est imposante et détonne avec le reste des commerces situés aux alentours. Vous pouvez aller jusqu’au sommet pour avoir une vue imprenable sur la ville.

Tour grise métallique.
Tour Tsutentaku.

Le soir, les enseignes se mettent à s’illuminer de toutes les couleurs. C’est beau !

Restaurants avec des enseignes et un poisson gonflable illuminés.
Shinsekai (de nuit).

Quartier Tennōji :

Le quartier est situé tout près de Shinsekai. Vous pouvez vous balader dans le parc Tenshiba où se trouvent un zoo et le Osaka City Museum of Fine Arts.

Vous pouvez faire du shopping au centre commercial Abeno Harukas. Il fait 300 m de haut. Il est possible de monter tout en haut pour profiter de la vue panoramique à 360°.

Vue en hauteur sur les gratte-ciels d'Osaka.
Vue depuis un étage gratuit de la tour Abeno.

Pour les plus spirituels, il y a le Shitennoji Temple. Une partie du temple est payante.

Pagode entouré d'un bâtiment.
Temple Shitennoji.

Port d’Ōsaka :

C’est un endroit hautement touristique. Il y a le centre commercial Tempozan pour faire des emplettes. Certains jours, il y a des spectacles pour enfants.

Centre commercial sur plusieurs étages.
Intérieur de Tempozan.

Toutefois, on vient surtout au port pour visiter l’aquarium d’Ōsaka (Kaiyukan). Il a été ouvert en 1990. Avec un volume d’eau de 11 000 tonnes en tout, il fait partie des plus grands aquariums du monde. On peut y apercevoir principalement des poissons, des dauphins, des manchots, des requins et des méduses. Il est possible de s’asseoir pour contempler un bassin en particulier. J’ai payé 2300 ¥ l’entrée. J’ai bien apprécié ma visite des lieux. Ce sont les méduses qui ont le plus attiré mon attention. Pour vous rendre à l’aquarium, descendez à la station de métro Osakako.

Bâtiment avec des dessins d'animaux aquatiques.
Aquarium d’Ōsaka.

Près de l’aquarium se trouve le bateau Santa Maria. Il est possible de monter à bord pour une croisière ou pour diner.

Bateau voguant sur l'eau.
Santa Maria.

La seconde attraction phare du port est l’Universal Studios Japan qui est un parc d’attraction. C’est un peu comme le parc Eurodisneyland à Marne-la-Vallée-Chessy. Pour vous y rendre, vous devez descendre à la station Universal City. En sortant de la gare, vous mettrez les pieds à l’Universal Citywalk (c’est un peu comme Disney Village). Cette allée est constituée de restaurants et de boutiques de souvenirs. L’entrée est visible par la boule si caractéristique de l’Universal Studios.

À l’heure où j’écris cet article, l’entrée coute 7315 ¥ pour les adultes et 5000 ¥ pour les enfants. Il est possible de prendre un pass de plusieurs jours. Je n’y suis pas allé mais on m’a dit qu’il fallait éviter d’y aller en été. Durant cette saison, il y a trop de monde et la queue est interminable. En gros, on ne profite pas réellement du parc.

Planète Terre et brumisateur.
Universal Studios Japan.

Que manger à Ōsaka ?

La gastronomie d’Ōsaka est réputée au Japon. En effet, la ville a créé au fil des siècles de nombreuses spécialités culinaires. Je ne vous dévoilerai que celle que j’ai mangée. Par ailleurs, il y a énormément de street food à Ōsaka. Vous pouvez ainsi snacker quand vous le voulez.

Okonomiyaki :

On commence avec l’Okonomiyaki d’Ōsaka, à ne pas confondre avec celle de Hiroshima. À Ōsaka, on ne cuit pas par couche. Au contraire, on mélange tous les ingrédients d’un coup. On obtient ainsi une crêpe contenant principalement du chou, de la farine, des œufs. On peut y incorporer de la viande ou des fruits de mer. Le dessus est recouvert d’une sauce spéciale Okonomiyaki, de mayonnaise, d’algues et de bonites séchées. Lorsque l’Okonomiyaki est bien chaude, on peut voir la bonite bouger, comme si elle était vivante !

Je préfère l’Okonomiyaki d’Ōsaka que celle de Hiroshima. C’est savoureux et moelleux à l’intérieur. Si vous vous installez au bar d’un restaurant, vous pouvez voir les chefs cuistots cuisiner sous vos yeux.

Crêpe épaisse recouverte d'une sauce et de bonites.
Okonomiyaki.

Negiyaki :

Le Negiyaki ressemble à l’Okonomiyaki sauf que cette crêpe ne contient pas de chou. Elle contient par contre beaucoup de ciboules. J’ai beaucoup apprécié ce plat pour le gout de la ciboulette.

Takoyaki :

Les Takoyakis sont des boulettes contenant un morceau de poulpe au centre. Certains restaurateurs ajoutent du gingembre à l’intérieur de la boulette. Le tout est recouvert d’une sauce barbecue, de mayonnaise, d’algues, de ciboulette et de bonites séchées. J’ai trouvé ce plat succulent. C’est croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Attention à ne pas se bruler la langue car c’est servi très chaud !

Dans les commerces de street food, vous pouvez admirer le cuisiner faire cuire ses boulettes. Il le fait avec habileté. Dans certains restaurants, il est possible de faire soi-même les Takoyakis. Vous verrez que vous n’aurez pas le même doigté.

Boulettes recouvertes d'une sauce.
Takoyaki.

Ikayaki :

L’ikayaki est une crêpe contenant des morceaux de calamar.

Kushikatsu :

Le Kushikatsu est un plat très simple. Il s’agit de brochettes panées et frites. On les mange avec de la sauce. Il s’agit plus d’un apéritif qu’autre chose. Je voyais beaucoup de Japonais en manger en famille, entre collègues ou amis, avec une bière à la main. C’est un plat convivial. C’est croustillant mais ce n’est pas extraordinaire.

Brochettes panées.
Kushikatsu.

Yakiniku :

Le Yakiniku fait penser au barbecue coréen. Mais c’est revisité à la japonaise. C’est un plat que l’on déguste plus en groupe qu’autre chose. Vous devez faire griller vous-même la viande sur une plaque située au centre de la table. On vous sert des glaçons pour refroidir la plaque afin d’éviter les flammes. Vous pouvez tremper la viande cuite dans différentes sauces. Le Yakiniku peut se manger avec du riz, des nouilles et des légumes.

Viande cuite sur une grille.
Yakiniku.

Horumonyaki :

Ce sont des abats de bœuf ou de porc grillés.

Kitsune Udon :

Le kitsune udon est un udon dans lequel on a introduit du tofu frit. « kitsune » signifie renard. Dans la croyance populaire, les renards aimeraient le tofu frit.

Tecchiri :

Le tecchiri est une fondue contenant du fugu, un poisson mortel s’il est mal préparé.

Shabu-shabu :

Le shabu-shabu est une adaptation d’une fondue chinoise où la viande de mouton a été remplacée par la viande de bœuf. C’est un plat proche du sukiyaki. Traditionnellement, une grande marmite d’eau chaude se trouve au milieu de la table. Chacun y cuit son aliment (viande et légumes) pour ensuite le tremper dans une sauce au ponzu et/ou et une sauce au sésame.

Hako-zushi / Osaka-zushi :

Ce sont des sushis pressés ayant une forme carrée et constitués de plusieurs couches de riz et de garniture.

Taiko manju :

Ce sont des petits gâteaux circulaires. Une sorte de génoise fourrée traditionnellement de pâte de haricots rouges. Maintenant, on peut trouver aussi bien des fourrages sucrés que salés. Ces gâteaux ont la forme d’un taiko, un instrument de percussion.

Bilan de mon séjour

J’ai adoré mon séjour à Ōsaka. C’est la première ville japonaise peuplée que j’ai faite. Donc, voir autant de personne dans un même espace m’a impressionnée. Même si c’est la troisième plus grande ville du Japon, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de touristes occidentaux. Il y en avait d’ailleurs moins qu’à Hiroshima. Je voyais principalement des touristes d’origine asiatique.

J’ai apprécié ma visite de l’aquarium (surtout les méduses). J’ai aimé me balader à Namba, en logeant le canal de la rue Dotonbori. C’était surtout beau la nuit grâce aux lumières. Shinsekai est également un beau quartier. On y mange bien et c’est coloré. J’ai apprécié aller au dernier étage accessible de la gare d’Ōsaka la nuit. On admire le panorama sans qu’il y ait trop de monde. On voit surtout les lumières des habitations de la ville. L’éclairage tamisé des lieux rend la contemplation beaucoup plus belle.

Autre point fort de la ville qui m’a emballé : la nourriture. Les spécialités d’Ōsaka sont excellentes. J’adore l’Okonomiyaki et sa variante Negiyaki. On se régale vraiment à Ōsaka. Ce n’est pas pour rien qu’on dit souvent qu’Ōsaka est la capitale de la gastronomie du Japon.

Bref ! Ōsaka est une chouette ville qui ne m’a pas laissé indifférent. J’ai d’ailleurs écrit cet article avec beaucoup d’enthousiasme.

Voici les sites qui m’ont aidé à organiser mon séjour à Ōsaka :
Asian Wanderlust
Japanoob
Virée malin
Horizons du Japon

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Commander un guide du Japon sur : Amazon

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