Okayama (岡山)

Statue de Momotaro regardant au loin avec des animaux à ses pieds.

Ville : Okayama (岡山)
Ile : Honshū (本州)
Région : Chūgoku (中国地方)
Préfecture : Okayama (岡山)

Je suis allé pour la première fois à Okayama en juillet 2018, après un bref séjour à Fukuyama. Okayama est la ville de Momotarō, un héros du folklore japonais.

D’après la légende, Momotarō fut un bébé trouvé par un couple dans une pêche énorme qui flottait sur une rivière. En grandissant, Momotarō était très fainéant. Mais il était aussi très fort. Ce qui fait que les habitants le forcèrent à combattre les démons de l’ile d’Onigashima. Durant son périple, Momotarō rencontra trois animaux doués de parole (un chien, un singe et un faisan). Grâce à leur aide, il réussit à vaincre les démons. Comme toute légende, il existe pléthores de versions. Je vous ai juste raconté la version la plus classique.

La ville n’est pas un haut-lieu touristique du Japon. À vrai dire, j’y suis allé parce que sur Googlemap, Okayama était écrit en gros. Alors, j’avais fait des recherches sur Internet pour y lire les activités que propose cette ville. À la fin, je m’étais dit : « Pourquoi pas ? ».

Comment venir à Okayama ?

Il est possible de rejoindre Okayama en avion. L’aéroport d’Okayama se trouve au nord de la ville. Il existe des navettes gratuites qui permettent de rejoindre le centre-ville d’Okayama en trente minutes.

Okayama est desservi par le réseau ferroviaire. Avec le Shinkansen, depuis la gare de Tōkyō, le trajet dure environ 3h20. En revanche, depuis la gare d’Ōsaka et de Kyōto, comptez environ 1h de trajet en Shinkansen.

Gare d'Okayama rectiligne.
Gare d’Okayama.

Où se loger à Okayama ?

J’ai dormi dans l’auberge de jeunesse Kamp Houkan-cho Backpacker’s Inn & Lounge. Cette auberge est située à moins de 10 minutes de la gare centrale. C’est vraiment pratique. Le check-in se fait de 16h à 22h. Et le check-out se fait jusqu’à 10h.

L’offre est classique. Il y a deux dortoirs mixtes, un dortoir pour femmes et deux chambres privées. La salle de bain, les toilettes et la cuisine sont communes. L’auberge est au premier étage.

L’accueil, le restaurant et le bar de l’auberge sont situés au rez-de-chaussée. Le soir, il y a du monde mais ce n’est pas très bruyant.

L’auberge est très bien située. J’ai trouvé les lieux très propres car ils font le ménage tous les jours. J’ai eu très peu de contact avec le personnel. Mais je trouvais qu’ils étaient très prévenants. Par exemple, quand j’ai quitté l’auberge avec ma valise, un jeune homme, membre du personnel, est tout de suite venu me voir pour taper la discut’ avec moi. Il m’a également demandé d’être prudent à cause des typhons à venir.

Cliquez sur le lien suivant pour réserver : Kamp Houkan-cho Backpacker’s Inn & Lounge

Comment se déplacer à Okayama ?

Si vous logez près de la gare centrale d’Okayama, vous n’aurez pas besoin de prendre de transports en commun car les sites touristiques sont proches.

En revanche, si votre logement est loin du centre-ville et/ou si vous avez besoin de visiter des quartiers périphériques, vous pouvez prendre le bus, le tram et le train.

Depuis Okayama, il est possible de prendre le ferry pour aller à Naoshima.

Que faire à Okayama ?

Okayama regorge de charmants sites touristiques. Si vous voulez avoir une carte ou des renseignements, allez à l’office du tourisme situé dans le sous-sol de la station d’Okayama (le chemin est indiqué à l’aide de panneaux). Le guide gratuit de la ville est très bien fait et donne un bel aperçu des attractions de la ville.

Le château d’Okayama et le jardin Korakuen sont les attractions touristiques phares de la ville. Il vaut donc mieux les visiter.

Les grands sites touristiques

Les statues :

Dans la ville, vous trouverez de nombreuses statues liées à la légende de Momotarō. Elles sont disséminées un peu partout dans la ville. Vous pouvez vous amuser à arpenter les différentes rues pour toutes les trouver.

Statue de Momotaro qui regarde au loin avec des animaux à ses pieds.
Statue de la gare centrale.

Okayama Castle :

Le château d’Okayama est situé à 25 minutes à pied de la gare centrale. Vous pouvez également emprunter le tram et vous arrêter à la station Shiroshita.

Le parc du château est totalement gratuit. L’accès au château est en revanche payant. J’avais payé 300 ¥. Il est interdit de prendre l’intérieur en photo. Chaque étage exhibe une collection différente que je n’ai pas trouvée très intéressante.

Au dernier étage, on a une belle vue sur la ville. Le paysage est beau sans être sublime.

Château bleu-noir et doré d'Okayama.
Château d’Okayama.

Korakuen Garden :

Depuis le château, vous pouvez rejoindre, en 10 minutes, le jardin Korakuen en traversant la rivière Asahi à l’aide d’un pont.

L’entrée m’a couté 400 ¥. Je ne regrette vraiment pas d’avoir visité les lieux. À mes yeux, ce jardin est le plus beau que j’ai visité au Japon. Il est vaste et il est divisé en plusieurs parties. Chaque partie ne comprend qu’un seul type de plantation. Il y a un lac et la pelouse est verdoyante et bien tondue. Il y a une véritable harmonie dans ce jardin.

Jardin avec un étang rempli d'ilot.
Jardin Korakuen.
Sentier entre des pelouses bien taillées.
Une allée du jardin Korakuen.

Les sites touristiques secondaires

Je vous dresse ensuite une liste des sites touristiques secondaires de la ville. Je suis allé à quelques-uns.

Musées et bâtiment culturel :

Yumeji Art Museum : ce musée exhibe les travaux de Yumeji Takehisa, un poète, artiste et designer japonais né à Okayama.

Hayashibara Museum of Art : ce musée expose principalement les armes du clan Ikeda de la ville d’Okayama.

Okayama Orient Museum : musée sur l’art mésopotamien et égyptien.

Renaiss Hall : ce bâtiment était à l’origine une banque. C’est maintenant devenu un bâtiment d’archives.

Okayama Symphony Hall : c’est un bâtiment qui accueille des évènements musicaux.

Bâtiment cylindrique d'Okayama.
Symphony Hall.

Nature et parcs d’Okayama :

Handayama Botanical Garden

Omizuen Garden

Rivière Asahi : elle sépare le château et le jardin Korakuen.

Rivière avec le château d'Okayama en hauteur.
Rivière Asahi.

Temples :

Saijo Inari : le torii rouge de ce temple est impressionnant. Il mesure 27,5 mètres de haut. La station de train la plus proche est Bitchu-Takamatsu.

Kibitsuhikojinja Shrine : je suis descendu à la station de train Bizen-Ichinomiya. J’ai trouvé ce temple quelconque. Toutefois, j’ai pu observer des enfants, accompagnés de leur grand-père, attraper des lucanes. C’était amusant.

Torii blanc avec des chiens rouges.
Entrée du temple Kibitsuhikojinja.

Kibitsujinja Shrine : pour vous y rendre, descendez à la station de train Kibitsu. Ce temple est connu pour son long corridor de 360 mètres de long.

Long corridor qui descend.
Corridor du Kibitsujinja Shrine.

Inujima Island :

Inujima Seirensho Art Museum

Inujima “Art House Project”

Shopping :

Si vous aimez faire des emplettes, vous pouvez vous éclater à Okayama. Les centres commerciaux sont rassemblés autour de la station Okayama.

Me concernant, je me suis baladé dans la rue marchande couverte Omote-cho. Je suis entré dans le AEON MALL (je n’ai jamais vu un sol aussi brillant !) et les centres commerciaux à l’intérieur de la gare centrale.

Marché couvert d'Okayama avec un toit vitré.
À l’intérieur de Omote-cho.
Centre commercial avec un sol brillant.
Admirez le sol brillant du AEON MALL.

Que manger à Okayama ?

La ville propose de nombreuses spécialités culinaires servies dans de nombreux restaurants.

Bara-zushi :

Le Bara-zushi est une sorte de sushi. Ce plat est composé de nombreux fruits de mer, de poissons et de légumes posés sur du riz. Ce plat est relativement cher (je n’en ai donc pas mangé).

Mamakari :

Les Mamakari ressemble à une sardine qui a un gout vinaigré. On peut le manger en sushi. Ce n’est pas mauvais.

Sushi de sardine.
Mamakari en sushi.

Ebi-meshi :

L’Ebi-meshi est un plat contenant des crevettes, une omelette coupée finement en tranches et du riz noir revenu dans une sauce sucrée. Ce plat fut une agréable surprise en bouche. C’était bon mais je n’ai pas réussi à déterminer les constituants de la sauce du riz noir.

Riz noir avec au-dessus une omelette hachée.
Ebi-meshi.

Demi-Katsudon :

J’ai adoré ce plat ! Le riz blanc est servi avec du porc pané et une sauce demi-glace très gouteuse. Je vous conseille vraiment de tester cette spécialité. Pour le moment, le Demi-Katsudon est mon plat japonais préféré.

Chou, porc pané recouvert d'une sauce au-dessus du riz.
Demi-Katsudon.

Les fruits :

Les pêches blanches, les raisins muscats, les raisins piones, les melons et les fraises sont des fruits cultivés dans la région ensoleillée d’Okayama. Ces fruits sont réputés pour leur saveur dans tout le Japon. De ce fait, ils coutent extrêmement chers. Par exemple, une grappe de raisins peut valoir 3000 ¥ (environ 30€). Je n’ai pas pu en manger car je ne voulais pas débourser une somme astronomique pour manger un tout petit fruit. Les fruits peuvent être introduits dans un parfait.

Rayon de gros fruits.
Okayama fruits.

Kibi dango :

Ces dangos sont fabriqués à partir de riz gluant, d’amidon, de sucre et de sirop.

Bilan de mon séjour

Okayama est une ville fort sympathique mais pas extraordinaire. J’en ai pris plein les yeux avec le jardin Korakuen. Le reste m’a amusé mais pas transcendé.

Je me suis régalé avec les spécialités culinaires de la ville. C’était bon et ça changeait des plats que j’avais goutés précédemment dans les autres villes. Le contraste était net en bouche.

J’ai fait pas mal de rencontres également dans l’auberge de jeunesse où je séjournais. Je discutais avec les gens le soir. Je suis sorti avec quelques-uns. Ces rencontres ont permis d’égayer mes journées.

Voici les sites qui m’ont aidé à organiser mon séjour :
Explorez Okayama
JNTO

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