J’ai participé pour la deuxième fois au Nanowrimo qui consiste à écrire 50 000 mots d’une œuvre en un mois. Contrairement à l’année dernière, mon approche a été complètement différente. Comme toujours, il est difficile d’écrire le nombre de mots attendu quand on est débordés par le boulot. Et cette année, cela a été le cas ! Mais il faut tenir bon. Sacrifier quelques loisirs ou quelques heures de sommeil pour atteindre l’objectif fixé est extrêmement gratifiant. Je peux vous le garantir, même si c’est usant car je manquais de sommeil. Et puis, il faut se dire que cela ne dure qu’un mois ! Ce n’est donc pas la mort ! Prévoyez de toujours écrire davantage de ce que vous avez prévu afin de limiter la casse quand des imprévus se profilent à l’horizon. N’oubliez jamais ce dernier point, cela vous sauvera la vie plus d’une fois.
Cette année, contrairement à l’année dernière, j’ai décidé de planifier de A à Z mon histoire. Et je peux vous dire que cela aide énormément ! Je n’avais plus à perdre mon temps à réfléchir sur l’orientation que mon histoire allait prendre. Tout semblait logique et fluide. Je respectais scrupuleusement le scénario que j’avais déjà établi. Cependant, la scénarisation entière du roman a un défaut majeur : celui de manquer de liberté. Mais vous pouvez contourner ce problème en inventant des scènes supplémentaires qui respectent quand même l’histoire déjà planifiée.
Ayant déjà eu l’expérience d’un Nanowrimo, je savais ce que cela signifiait d’écrire 1667 mots (l’équivalent de deux pages et demi) par jour. Pour ma deuxième participation, je pense avoir été plus rapide. L’année dernière, il me fallait environ 2h30. Maintenant 2h, voire moins, me suffisent amplement. Le Nanowrimo de l’année dernière n’a donc pas été vain. Il m’a permis d’acquérir certains automatismes d’écriture. Et surtout, d’oser écrire des chapitres extrêmement mal écrits. Ce n’est qu’en tentant que l’on peut s’améliorer ! À force d’écrire, on ressent mieux les personnages et l’intrigue de notre propre histoire. Et surtout, la plume d’un auteur se précise (dans le cas du Nanowrimo, il s’agit d’une écriture spontanée).
Je ne le répéterai jamais assez mais le Nanowrimo est contraignant et fatigant. Pourtant, vous ne le regretterez pas de vous y mettre ! C’est une bonne expérience pour les personnes qui n’ont jamais écrit autant dans leur vie. J’ai terminé le Nanowrimo le 25/11/2015, soit 5 jours avant le coup de sifflet final et mon compteur affichait 50084. La prochaine fois, je me lancerai le défi de terminer un roman entier. J’ai honnêtement besoin du Nanowrimo pour concrétiser mes projets, alors pourquoi s’en priver ?
Les avantages du Nanowrimo :
1) Mieux cerner son projet d’écriture (personnages, intrigues, univers…)
2) Affiner sa plume (surtout pour l’écriture spontanée)
3) Concrétiser un projet
4) Mieux comprendre ses défauts d’écriture
Les désavantages du Nanowrimo :
1) Le Nanowrimo ne doit pas empiéter sur votre vie personnelle et professionnelle
2) Ne pas se sentir coupable si on n’atteint pas l’objectif visé
3) Le premier jet d’un Nanowrimo est souvent désastreux ou perfectible. C’est normal, avec si peu de temps, il est impossible de produire une œuvre de qualité.
Les choses à faire après le Nanowrimo car le Nanowrimo n’est pas une fin en soi :
1) Terminer le premier jet de son roman
2) S’imposer un rythme d’écriture quotidien ou hebdomadaire
3) Réécrire et corriger son projet jusqu’à ce qu’il soit jugé satisfaisant aux yeux de l’auteur
Voici le lien pour s’inscrire au NaNoWriMo : National Novel Writing Month