Nagoya (名古屋)

Trois buildings de Nagoya.

Ville : Nagoya (名古屋)
Ile : Honshū (本州)
Région : Chūbu (中部)
Préfecture : Aichi (愛知)

Je suis allé pour la première fois à Nagoya en aout 2018, après un séjour à Kyōto. Nagoya n’est pas une ville prisée par les touristes. Toutefois, j’ai voulu la visiter car Nagoya était écrit en gros sur Googlemap.

En fouinant sur le net, j’ai lu que Nagoya est la quatrième ville la plus peuplée du Japon. C’est donc une grande ville contrairement à ce que je pensais. Ensuite, j’ai vu qu’elle avait quand même des choses qui pouvaient me plaire. J’ai lu également qu’elle avait développé sa propre gastronomie locale. Ceci a suffi à me convaincre de visiter Nagoya.

Comment venir à Nagoya ?

Il est possible de venir à Nagoya en avion qui atterrit alors à l’aéroport de Nagoya qui est situé dans la ville de Toyoyama. Il est après possible de rejoindre Nagoya à l’aide de trains et de navettes.

En Shinkansen, le trajet dure 1h40 depuis Tōkyō, 40 minutes depuis Kyōto et 1h depuis Ōsaka.

Où se loger à Nagoya ?

J’ai dormi dans la guest house Wasabi Nagoya Ekimae qui est situé à cinq minutes à pied de la gare centrale de la ville. L’auberge est propre et agréable. Elle ne propose que des dortoirs (pour hommes, pour femmes et mixtes). Il n’y a pas de chambres privées. La salle de bain et les toilettes communes sont spacieuses et propres. Il y a un lave-linge et un sèche-linge dans la salle de bain.

La salle commune se trouve devant l’accueil. Il y a un micro-onde et un frigo communs. En revanche, il n’y a pas de cuisine. Autre chose à savoir, il y a un distributeur de boisson gratuit en libre-service qui propose du jus de pomme, de l’eau (avec ou sans glaçon) et du thé. Il me semble qu’il proposait également de la soupe miso mais je n’en suis pas sûr.

Cliquez sur le lien pour réserver un lit : guest house Wasabi Nagoya Ekimae

Comment se déplacer à Nagoya ?

Les lieux les plus touristiques sont accessibles à pied depuis la gare centrale de Nagoya. Toutefois, ils ne sont pas proches les uns des autres.

Concernant les quartiers les moins touristiques, ils sont éloignés de la gare centrale. Pour les rejoindre, vous avez les bus, le train ou bien le métro.

Que faire à Nagoya ?

Nagoya étant une grande ville économique du Japon, vous verrez que l’architecture est très moderne. Je ne vais lister que les quartiers que j’ai visités.

Château de Nagoya :

Le château fut incendié durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été reconstruit entièrement en 1959. L’entrée coute 500 ¥.

Dans le parc du château, vous trouverez de nombreux bâtiments. Vous pouvez entrer à l’intérieur. Je crois que c’était d’anciens postes d’observation. Durant ma venue, je n’ai malheureusement pas pu visiter le château de Nagoya car il était en rénovation.

Château blanc de Nagoya avec toit vert.
Château de Nagoya.

À l’extérieur du parc, se trouve le Nagoya Noh Theater. Vous pouvez visiter l’intérieur pour admirer gratuitement leur collection. C’est également ici que vous pouvez assister à des spectacles de Noh.

Maison en longueur.
Nagoya Noh Theater.

Rue Shike-michi :

La rue Shike-michi est bordée de maisons traditionnelles avec une façade blanche. Cette rue était mentionnée dans le guide officiel de la ville. J’y suis donc allé et j’ai été déçu. La rue n’est pas très grande et l’architecture n’est pas si somptueuse.

Maisons traditionnelles blanches alignées.
Shike-michi.

Alentours de la station Nagoya :

Les alentours de la station Nagoya sont très animés. Il y a pas mal de centres commerciaux et de restaurants. Il y a beaucoup de monde. Vous verrez également dans le quartier beaucoup de gratte-ciels.

Le Noritake Garden et le Toyota Museum se trouvent non loin de la gare. Je suis passé devant sans y entrer.

Station de Nagoya avec trois buildings.
Nagoya Station.
Building avec une œuvre métallique devant.
Nagoya Dai Building.
Building torsadé.
Mode Gakuen Spiral Tower.

Quartier Sakae :

Le quartier Sakae est un quartier idéal pour manger et faire du shopping. Il y a des centres commerciaux. Celui qui a retenu mon attention est l’Oasis 21. Le toit ressemble à un vaisseau spatial. Il est possible de monter sur le toit gratuitement pour avoir une petite vue sur la ville. Le soir, il y a un spectacle de lumière mais c’est payant.

Toit ovale.
Toit de l’Oasis 21 (le centre commercial se trouve en dessous).
Bassin d'eau avec des boules blanches.
Sur le toit de l’Oasis 21.

Dans ce quartier, se trouve la Nagoya TV Tower. Vous pouvez entrer dans cette tour de télévision pour avoir un panorama à 360° de la ville.

Tour de TV de Nagoya métallique.
Nagoya TV Tower.

Sinon, le quartier Sakae abrite des parcs. Dans l’un, il y a une imitation du Walk of Fame de Hollywood. Sur le sol, il y avait des étoiles avec le nom de célébrités.

Trottoir avec des étoiles où sont inscrits le nom des célébrités.
Walk of Fame.

Quartier Osu et alentours :

Le quartier Osu est éclectique. On y trouve le Nagoya City Art Museum et le Nagoya City Science Museum. Ces deux musées sont côte à côte. Beaucoup d’enfants visitaient le musée des sciences.

Boule métallique en l'air collée entre deux bâtiments.
Nagoya City Science.

Le quartier Osu abrite également le Osu Kannon Temple. Il est possible de nourrir les pigeons dans ce temple. Le bâtiment principal est rouge. Quand j’y suis allé, il y avait une cérémonie de chapeaux. Les moines brulaient des chapeaux en récitant des incantations.

Escaliers devant un temple rouge.
Osu Kannon Temple.

À côté du temple, se trouve une rue commerçante couverte. Elle est grande. Vous pouvez manger et faire du shopping.

Commerces dans une rue couverte.
Rue commerçante couverte.

Quelles sont les spécialités de Nagoya ?

Nagoya propose pas mal de spécialités culinaires au miso rouge qui donne au plat un gout relativement salé. Il se peut que vous n’aimiez pas le miso rouge car cela a un gout particulier. Dans tous les cas, le miso rouge est de la pâte de soja fermentée. Plus la couleur est foncée, plus le gout est salé et corsé.

Nagoya cochin :

C’est une race de poule à chair tendre et juteuse.

Moriguchi zuke :

Il s’agit de pickles de daikon de type moriguchi. Le tubercule est mariné dans du sake et/ou du mirin.

Miso Katsu :

Il s’agit d’un Tonkatsu (porc pané) recouvert de miso rouge. J’ai trouvé la panure de la viande très croustillante. Le miso rouge relève le gout du plat. J’ai bien aimé ce plat.

Porc pané recouvert de miso rouge de Nagoya.
Misokatsu.

Tebasaki :

Les Tebasaki sont des ailes de poulet relativement pimentés. Certains restaurants proposent la variante Kuro-Tebasaki qui contient en plus du miso rouge. Ça se mange surtout comme apéritif. Ce plat n’est pas mauvais.

Ailes de sésame recouvertes de graines de sésame.
Tebasaki.

Toriwasa :

Plat constitué de sashimi de poulet et de ses abats.

Kishimen :

Les kishimen sont des nouilles plates et épaisses. Ça ressemble à des tagliatelles. On peut les manger en soupe à la place des soba et des udon. Sinon, on peut les manger froides en les trempant dans de la sauce.

Nouilles épaisses avec une sauce soja dans un récipient.
Kishimen.

Miso Nikomi Udon :

Dans cette version, les udon sont servis dans un bouillon contenant de la sauce miso rouge.

Karee udon :

Les udon au curry sont répandus dans tout le Japon. La version de Nagoya est plus épicée car on utilise du poivre noir et rouge pimenté dans le bouillon.

Miso Oden :

L’oden de Nagoya contient bien évidemment du miso rouge dans son bouillon en plus du dashi et de la sauce soja. On y fait bouillir des légumes comme de la viande.

Taiwan ramen :

La recette ne vient pas de Taiwan mais d’un chef taiwanais installé à Nagoya. Il a revisité le tantanmen, une soupe pimentée. Le bouillon du ramen est à base de poulet, de piment et de sauce soja. Le tout est recouvert de porc haché et d’ail.

Ankake Spaghetti :

Il s’agit d’une revisite des spaghettis à la sauce tomate. Les pâtes sont par contre épaisses et très (voire trop) cuites. Ce qui fait que c’est lourd dans l’estomac. Je ne suis vraiment pas fan de ce plat.

Spaghetti bolognaise à la Nagoya.
Ankake Spaghetti.

Teppan spaghetti :

Ce sont des spaghettis servis directement sur une poêle chaude. La sauce est au ketchup. On y introduit un œuf battu, de la viande et des légumes selon le bon vouloir du chef.

Doteni :

Dans le doteni, la viande de porc ou de bœuf a été marinée longuement dans du miso rouge pour l’attendrir. Une fois cuit, on peut déposer le tout sur du riz. On a alors un doteni-don.

Ebi fry :

Les ebi fry sont des crevettes panées et croustillantes. On en retrouve maintenant partout en Japon. Dans la préfecture d’Aichi, on les incorpore dans de nombreux plats : soupe, riz…

Ebi senbei :

Ce sont des biscuits de riz parfumés à la crevette.

Hitsumabushi :

C’est un plat à base d’anguilles grillés qui se mange de quatre façons différentes. Dans un premier bol, on y met juste du riz et de l’anguille. Le second bol contient la même chose que le premier avec des ingrédients en plus. Le troisième bol se mange comme une soupe, avec une grande quantité de dashi. Et le dernier bol se mange comme vous le souhaitez.

Tenmusu :

Ce ne sont pas vraiment des makis même si cela en a l’air. On met des morceaux de tempura de crevette dans du riz. On enroule le tout grossièrement avec de l’algue nori.

Ogura toast :

C’est un plat servi dans les cafés de la préfecture d’Aichi. Le pain toasté est recouvert de beurre et de confiture d’azuki.

Uiro :

Dessert japonais dont la texture ressemble au mochi. Ils sont parfumés traditionnellement au yuzu, au matcha, à la pâte d’haricots rouges sucrés ou à la pâte de châtaignes.

Oni manju :

C’est un gâteau contenant de gros morceaux de patate douce. Oni signifie démon. Le nom de cette douceur est dû à la patate douce qui ressort de la pâte, évoquant les cornes des démons.

Bilan de mon séjour

Nagoya est une ville tranquille. Je pense qu’il y fait bon vivre. Toutefois, rien ne m’a particulièrement marqué dans cette ville au niveau des sites touristiques. Je visitais sans être subjugué par les lieux. Je trouve qu’il y a vraiment mieux comme ville au Japon.

En revanche, les spécialités de la ville ont retenu toute mon attention. J’ai bien aimé le gout de miso rouge dans les plats. Ça relevait vraiment les saveurs des autres aliments. Je me suis bien régalé dans cette ville.

Pour conclure, malgré mon manque d’enchantement, je suis quand même content d’avoir visité Nagoya. Je sais maintenant à quoi cette ville ressemble (il y a un bon cadre de vie). Toutefois, je ne conseille pas aux touristes de passer dans cette ville lors d’un bref séjour au Japon.

Voici les sites qui m’ont permis d’organiser mon voyage à Nagoya :
Ichiban Japan
Asian Wanderlust
La balade du Sakura

Commander un guide du Japon sur : Amazon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial