Musée de l’Orangerie

Bâtiment du Musée de l'Orangerie à côté d'une allée d'arbres.

Le musée de l’Orangerie se trouve à Paris, dans le jardin des Tuileries. J’y suis allé le premier dimanche du mois de janvier 2018 car c’était GRATUIT (je crois que ce mot va revenir très souvent dans les articles sur les musées). Il faisait froid ce jour-là et les visiteurs ne se bousculaient pas au portillon. Ce qui fait que la queue n’était pas trop longue. J’ai pu me réchauffer très rapidement après avoir passé le point de contrôle.

Brèves historiques

En 1852, une orangerie a été construite dans le jardin des Tuileries afin d’abriter des oranges qui étaient autrefois entreposées dans le palais du Louvre durant l’hiver. En 1870, après la chute du second Empire, le bâtiment appartient à l’État qui l’utilise pour diverses manifestations (sportives, musicales…) quand le bâtiment est vidé de ses oranges.

En 1921, le bâtiment est sous la direction de l’Administration des Beaux-Arts qui souhaite en faire une annexe au musée du Luxembourg. Mais sur proposition de CLEMENCEAU Georges, MONET Claude accepte d’y installer les Nymphéas, un ensemble de tableaux qu’il fait don à l’État en 1922. Les Nymphéas sont inaugurés en 1927 par CLEMENCEAU Georges.

Le musée de l’Orangerie abrite également la collection de WALTER Jean et GUILLAUME Paul qui a été présentée pour la première fois au public en 1966.  

Ma visite

Ce musée est sur trois niveaux. Au RDC, se trouvent l’accueil et huit compositions des Nymphéas de MONET. Ces peintures, de style impressionniste, sont inspirées du jardin de sa propriété à Giverny, en Normandie. Les tableaux sont exposés dans deux salles ovales où se trouve un banc au centre. La forme de la salle, les murs blancs, et l’éclairage mettent en valeur les peintures qui sont tout en longueur. Leurs dimensions m’ont impressionné. Le thème central de ces œuvres est la nature où on peut noter l’absence de présence animale et humaine.

J’ai aimé contempler ces œuvres. Et pour cela, je me suis assis sur un banc. Je me suis senti apaisé en les regardant, car les tableaux décrivent des scènes paisibles, et les couleurs utilisées ne sont pas trop éclatantes (ce qui aide au repos).

Tableau long avec des couleurs chaudes.

Tableau bleu avec des couleurs bleues.
Les Nymphéas.

 

Après avoir contemplé une dizaine de minutes ces tableaux, je suis revenu en arrière pour rejoindre les niveaux inférieurs. Au niveau -1, se trouvent la boutique et la cafétéria.

Espace ouvert de la boutique.
Boutique et cafétéria du musée de l’Orangerie.

Au niveau -2, se trouvent la collection de WALTER et GUILLAUME (acquise en 1959 par l’État) et la collection temporaire (également gratuite le 1er dimanche de chaque mois). La collection de WALTER et GUILLAUME comprend des tableaux de nombreux artistes (RENOIR, MODIGLIANI, en passant par PICASSO et CÉZANNE pour citer que les plus célèbres). Je vous montre en image les œuvres qui ont le plus attiré mon attention.

Couloir où sont accrochés des tableaux.
Collection de WALTER et GUILLAUME.
Tableau d'une jeune fille jouant du piano.
Jeunes filles au piano, de RENOIR Pierre-Auguste (1892).
Port avec des bateaux.
Argenteuil, de MONNET Claude (1875).
Deux filles portant un chien.
Femmes au chien, de LAURENCIN Marie (1924-1925).
Arlequin et piano jouant de la guitare.
Arlequin et Pierrot, de DERAIN André (1924).

Quand je suis allé au musée de l’Orangerie, la collection temporaire s’appelait « Dada africa ». L’exhibition de cette collection a commencé le 18/10/217 et s’est terminée le 19/02/2018. Comme le thème de la collection temporaire l’indique, les œuvres exhibées avaient des influences africaines.

Tapis avec un dessin informe.
Un tableau de l’exposition Dada africa.
Statue métallique.
Une statue de l’exposition Dada africa.

Après avoir sillonné tout le niveau -2, j’ai trouvé que ce niveau était rapide à visiter et assez banal au niveau de la composition des peintures (mais le travail et la technique sont incontestables). Honnêtement, je n’ai pas été transporté.

Je suis ensuite remonté au RDC. Avant de sortir définitivement du musée, je suis retourné contempler une dizaine de minutes les Nymphéas. C’est l’œuvre à voir absolument si vous visitez l’Orangerie.

Ce n’est que mon avis, mais j’aurais regretté de payer 9€ pour visiter un musée aussi rapide à parcourir. Donc, j’ai bien fait de venir un premier dimanche du mois ! Et je ne regrette pas d’avoir vu, pour la première fois de ma vie, les Nymphéas.

Informations

Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
Place de la Concorde
75001 Paris

Horaires :
Lundi, et du mercredi au dimanche : 9h – 18h
Dernières entrées à 17h15
Début de fermeture des salles à 17h45
Fermé le mardi

Transports :
Métro : lignes 1, 8 et 12 : Concorde
Bus : lignes 24 et 72 : Concorde – Quai des Tuileries ; lignes 24, 42, 52, 72, 73 et 93 : Concorde
Station Vélib’ : 119 rue de Lille, ou 2 rue Cambon

Tarifs :
Plein tarif : 9€
Tarif réduit : 6,50€
Gratuité : moins de 18 ans, moins de 26 ans (ressortissants de l’Union Européenne), personne handicapée et son accompagnateur, demandeur d’emploi), 1er dimanche de chaque mois

Réseaux :
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