Mirai Nikki

Les protagonistes du jeu.

Titre original : 未来日記
Mangaka : ESUNO Sakae
Genre : Shônen (survival)
Volumes : 12 (série terminée)
Années de publication : 2006 – 2010

Résumé :

Yukiteru Amano est un jeune collégien timide et associable. Il n’a aucun ami et il est la tête de turc de certains de ses camarades. Afin d’égayer ses journées à l’école, il consigne tout ce qui se passe autour de lui, dans son téléphone portable qui lui sert de journal intime. Rentré chez lui, il s’invente un monde imaginaire où il connaitrait un certain Deus -le Dieu de l’espace-temps- qui lui donne un chronographe, un objet capable de prédire le futur. Dans le monde, seules 12 personnes en possèdent un, en comptant Yukiteru.

Deus assis.
Deus.

Tous les propriétaires d’un chronographe sont impliqués dans un jeu inventé par Deus lui-même. L’objectif est de tuer tous les possesseurs d’un chronographe afin de prendre la place de Deus et de devenir ainsi un Dieu.

Yuno tient une hache ensanglantée.
Yuno.

Ma critique de Mirai Nikki

L’histoire :

Il s’agit d’un survival dont le but est de tuer tous ses adversaires. Ceci n’est pas révolutionnaire. Plein de mangas (dont Battle Royal) reposent sur le même principe. Le seul moyen de se démarquer de la concurrence est de trouver un axe original. Ici, il s’agit de l’utilisation des téléphones dont les propriétés divinatoires dépendent du propriétaire. Une idée bien pensée et savamment maitrisée car en connaissant leur futur, les propriétaires peuvent faire changer leur avenir. Grâce à cela, il y a beaucoup de retournements de situation.

Ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas une minute à la lecture de ce manga. L’auteur nous tient toujours en haleine en distillant avec parcimonie des révélations troublantes. Honnêtement, l’intrigue est bien menée du début jusqu’à la fin.

On pourrait reprocher à ce manga des passages exagérés voire complètement aberrantes. Il y a un côté “too much” qui peut perturber. Mais étant donné que ce côté excessif est assumé par l’auteur (enfin, je crois…), si on n’est pas trop exigeants, on se laisse quand même bercer par la narration un peu folle sur les bords.

L’histoire est gore et violente. On est plongés dans un univers malsain où on peut voir les personnages principaux découper des humains comme si c’était du beurre avec une effusion de sang. Âmes sensibles s’abstenir.

Yukiteru et ses camarades.
Yukiteru & Cie

Les personnages :

Comme dit précédemment, l’histoire, c’est du grand n’importe quoi. Quant aux personnages, c’est la même chose. Mise à part Yukiteru qui est le héros faiblard, tous les personnages ont un grain de folie et des névroses, ce qui accentue l’ambiance gore du manga. Il semblerait que le mangaka ait voulu retranscrire dans son œuvre le côté sombre de la personnalité humaine. Ici, les relations sociales sont fausses. Il n’y a aucune solidarité entre les individus et tout le monde agit par intérêt. Ceci tranche radicalement avec les mangas présentant des personnages bisounours.

Les personnages évoluent psychologiquement mais trop rapidement à mon gout. Ce qui fait que ça manque de réalisme. Mais ce n’est pas trop gênant car cela va de pair avec l’ambiance générale. Toutefois, si on est exigeants, on se rend très vite compte que les personnages sont caricaturaux et plats psychologiquement malgré leur grain de folie.

Par ailleurs, certains personnages ne sont pas très développés car ils n’apparaissent que très brièvement. C’est un peu dommage.

En bref, tous les personnages sont un peu des têtes à claques car ils sont répugnants et détestables. Honnêtement, ils auraient pu être plus aboutis psychologiquement.

Le graphisme :

Les dessins sont honnêtes. Ils sont simples mais de bonne facture. Par contre gros point négatif pour le character design. Le dessin des personnages manque d’originalité.

Mon avis sur Mirai Nikki

J’ai apprécié Mirai Nikki. Ça change des shônens habituels. L’histoire est bien ficelée mais certaines scènes sont tirées par les cheveux mais c’est totalement assumé de la part du mangaka. L’ambiance est macabre, pesante et sombre. Les personnages sont haut en couleur, légèrement dérangés collant parfaitement au ton du manga. Toutefois, je regrette qu’ils n’aient pas une psychologie plus approfondie.

En lisant ce manga, je ne me suis pas ennuyé car je suis entré dans l’histoire en faisant abstraction du côté un peu “too much” ou artificiel. L’auteur a vraiment su trouver des rebondissements farfelus tout au long de la série. La série étant courte, je n’ai pas eu le temps de me lasser des ficelles scénaristiques utilisées.

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