Honnêtement, qui connait le Liechtenstein, ce petit pays de 160 km2 seulement ? D’ailleurs, savez-vous où ce pays se situe ? Et connaissez-vous sa capitale ? Si vous savez que cette petite principauté est encastrée entre la Suisse et l’Autriche, et que sa capitale est Vaduz, eh bien ! Félicitation ! Vous faites partie des rares personnes à connaitre autant de ce pays.
Pour améliorer ma culture générale, j’ai effectué quelques recherches supplémentaires. Le Liechtenstein se trouve dans le massif alpin. Actuellement, c’est une monarchie constitutionnelle parlementaire avec un prince pour souverain et chef d’État. Le pays est divisé en 11 communes.
Son existence est due en partie au Prince Johann Adam von Liechtenstein qui acheta la seigneurie de Schellenberg en 1699 puis le comté de Vaduz en 1712. Le 23 janvier 1719, l’empereur Charles VI unifia ces deux territoires au rang de principauté. Il la baptisa Liechtenstein en l’honneur de son nouveau prince, Antoine-Florian de Liechtenstein.
Depuis 1868, le Liechtenstein n’a pas d’armée. Il a donc déclaré sa neutralité permanente. À la suite de la Première Guerre mondiale, la dissolution de l’Autriche-Hongrie laissa le Liechtenstein sans protecteur. Ce dernier se tourna alors vers la Suisse en 1919. Les deux pays se rapprochèrent et créèrent une union douanière en 1923. En 1924, le Liechtenstein adopte le franc suisse comme monnaie. Voici les grandes lignes de son histoire.
La première fois que j’ai eu vent de ce pays était durant mon adolescence, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Quand les drapeaux défilaient, Le Liechtenstein est apparu et cela m’avait intrigué car à l’école primaire, on nous demandait d’apprendre l’ensemble des pays européens, et le Liechtenstein n’était jamais apparu dans la liste à apprendre par cœur. C’est comme cela que mon envie de découvrir ce pays est apparue. De ce fait, lors d’un voyage en Suisse, j’en ai profité pour poser quelques jours mes valises dans ce fameux Liechtenstein.
Avant de voyager au Liechtenstein
En tant que Français, je vous rassure, il n’y a pas besoin de visa pour visiter le Liechtenstein. Ouf ! Des démarches administratives en moins.
En revanche, il faudra nécessairement changer la monnaie. En effet, le franc suisse est la devise qui a cours au Liechtenstein. Peu voire aucun établissement n’accepte l’euro. Vous voilà prévenus !
Ensuite, au vu de la technologie actuelle, je suppose que vous voyagez avec un téléphone portable et d’autres gadgets électroniques. Pour recharger tous vos appareils, il faudra nécessairement utiliser un adapteur car les prises de courant sont de type J.
La langue officielle est l’allemand qui est surtout utilisé à l’écrit. À l’oral, ils parlent plutôt un dialecte alémanique qui s’appelle le liechtensteinois et qui est proche du suisse allemand. Dans tous les cas, ils savent parler l’allemand et ils se débrouillent bien en anglais.
Comment venir au Liechtenstein ?
Voie des airs :
Au vu de sa petitesse, le pays ne possède pas d’aéroports. Si vous prenez l’avion, les aéroports les plus proches sont l’aéroport de Zurich, l’aéroport de Friedrichshafen et l’aéroport de Saint-Gall-Altenrhein. Le trajet se poursuit ensuite en train et en bus pour arriver au Liechtenstein.
Autre moyen d’arriver au pays en fanfare, conduisez votre hélicoptère personnel et atterrissez à l’héliport de Balzers.
En train :
Pour arriver au Liechtenstein, il est plus simple de s’arrêter dans un premier temps à Zurich. Depuis Paris Gare de Lyon, il faudra emprunter un TGV Lyria qui relie directement Paris et Zurich en 4h. En été, il existe une ligne de TGV Lyria qui démarre à Marseille, s’arrête à Aix-en-Provence, Avignon, Lyon Part-Dieu et termine sa course à Genève, où il est possible de prendre ensuite des trains locaux (lignes IC1, IC5) pour Zurich. Une fois arrivés à Zurich, il faudra emprunter un train local (lignes IC3, ICE271, IR35 et RJX) pour arriver à Sargans (le trajet dure environ 1h). Ensuite, il faudra sortir de la gare de Sargans pour s’assoir dans le bus 11 qui arrive toutes les 30 minutes. Descendez à la station que vous souhaitez, et bienvenue au Liechtenstein !
Autre possibilité depuis Zurich mais c’est beaucoup plus contraignant, vous pouvez emprunter un train local en direction de Chur afin de descendre à Buchs. Ensuite, il faudra prendre un train ou un bus qui vous amènera à la gare de Schaan-Vaduz.
En bus :
Depuis Paris, il n’y a pas de bus qui relient directement Paris et Vaduz. Dans tous les cas, je vous déconseille de prendre uniquement ce moyen de transport pour arriver à destination car c’est très chronophage. Le trajet dure plus d’une journée. Il y a 1 voire 2 correspondances qui se situent très souvent en Italie et/ou en Allemagne. Vous pouvez acheter vos billets sur Flixbus.
Où dormir au Liechtenstein ?
Lors de mon séjour, j’ai décidé de dormir dans l’auberge de jeunesse Jugendherberge Schaan-Vaduz car c’était l’une des moins couteuses tout en étant bien située. Et je ne regrette pas mon choix. Tout est propre, de la salle commune, le dortoir à la salle de bain. Il y a un réfrigérateur et un micro-onde, mais pas de cuisine, malheureusement. La salle commune est très spacieuse. J’y errais souvent la nuit car je m’y sentais bien. Il y a un côté familial appréciable. Le petit-déjeuner est gratuit, et il est de type suisse. Je parlais en allemand avec la propriétaire mais elle sait parler français, donc elle m’aidait à finir mes phrases quand je recherchais un mot !
Toute l’équipe fait confiance aux voyageurs car quand je suis arrivé, il était trop tôt pour faire le check-in, et il n’y avait personne à l’accueil. J’ai suivi les indications et j’ai déposé mes affaires dans la bagagerie en toute autonomie alors que j’aurais pu faire plein de bêtises ! Par ailleurs, la machine à café, des friandises et des bouteilles sont payants mais ils sont totalement en accès libre ! Vous devez mettre la somme adéquate dans un panier après avoir pris le produit désiré. Il n’y a aucun contrôle !
L’auberge n’est pas le mieux placé. Elle est à trente minutes à pied de la capitale, ce qui n’est pas si loin pour les personnes aimant marcher. Pour les plus récalcitrants, une station de bus se trouve à quelques mètres.
Comment se déplacer au Liechtenstein ?
Les seuls transports en commun mis à disposition des usagers sont les bus qui desservent toutes les communes du pays. Le service est assuré par la compagnie Liechtenstein Bus (LIEMobil). Avant d’en emprunter un, je vous conseille vivement de vous informer au préalable sur ce que vous voulez faire de la journée. En effet, d’une part, le prix des billets dépend des zones traversées et cela vous reviendra peut-être moins cher d’acheter un billet pour la journée. D’autre part, il vous faudra regarder les horaires des bus et les correspondances. Ne vous inquiétez pas, les bus passent de manière régulière mais il n’y en a pas à foison. Bien planifier votre journée sera un gain de temps précieux !
Les bus sont ponctuels. S’ils sont en avance, ils s’arrêtent pour repartir à la bonne heure. Tout est bien réfléchi car les horaires ont été faites pour que tout le monde puisse prendre une correspondance sans trop attendre. D’ailleurs, si vous avez un changement de bus à faire, il est impératif de savoir à l’avance quelle ligne de bus emprunter en sus de la direction. Dans ces cas-là, ne vous avisez pas à regarder les affiches dans la station de bus car si vous cherchez votre itinéraire, les conducteurs ne vous attendront pas tellement ils sont ponctuels.
Si vous comptez vous balader dans tout le Liechtenstein, il n’est pas possible de tout faire à pied. Les bus seront alors nécessaires pour visiter l’entièreté du pays, à moins que vous ayez un vélo.
Que faire au Liechtenstein ?
Le Liechtenstein est un pays idéal pour les amoureux de la nature, de randonnées, de cyclisme et de sports d’hiver. Des itinéraires déjà établis sont proposés par l’office de tourisme. Toutefois, il est possible de visiter le pays à sa guise, en vadrouillant un peu au hasard.
Le pays est divisé en deux régions : l’Oberland qui est la région la plus importante et l’Unterland. En tout, le Liechtenstein comprend 11 communes dont certaines ont des délimitations très particulières. En effet, certaines communes sont fragmentées en plusieurs parties dispersées de manière éloignée dans le territoire.
Honnêtement, il est assez difficile de savoir combien de jours est suffisant pour visiter le Liechtenstein. Pour certains, une journée (et encore, c’est trop !) suffira amplement si cela se limite à visiter la capitale Vaduz et les alentours. Pour d’autres, une semaine sera suffisante pour parcourir les points essentiels à pied. De plus, en fonction de la saison, le Liechtenstein n’offre pas les mêmes trésors.
Oberland
L’Oberland se trouve au sud du Liechtenstein et comprend 6 communes. Elle occupe entre les quatre cinquièmes et les cinq sixièmes de la superficie du territoire. C’est la région à visiter car elle comprend les deux plus grandes villes, à savoir Vaduz – la capitale –, et Schaan.
Vaduz
Vaduz a beau être la capitale du pays, elle n’est que la deuxième ville la plus peuplée du Liechtenstein. Son centre-ville (Städtle) est tout petit et concentre les hôtels, les magasins, les restaurants et les musées. Franchement, sans visiter aucun musée, la ville peut se visiter facilement en 2h.
Schloss Vaduz :
Le château de Vaduz est visible de loin car il est situé en hauteur, à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les premiers bâtiments datent du XIIe siècle. Aujourd’hui, ce château est la résidence officielle de la famille princière liechtensteinoise.
Pour arriver au pied du château depuis le centre-ville, il faut emprunter des sentiers très pentus. Si pentus que beaucoup faisaient une halte pour reprendre leur souffle. Un peu avant d’arriver au château, vous pouvez admirer le panorama sur le centre-ville de Vaduz. La vue est pas mal sans être éblouissante. Arrivés au pied du château, vous pouvez seulement admirer sa façade. L’intérieur n’est pas visitable car la famille princière y réside.
Kathedrale St. Florin :
La cathédrale Saint-Florin de Vaduz a été achevée en 1874. Elle est de style néogothique. Elle acquit le titre de cathédrale en 1997. En faisant le tour de l’édifice, vous tomberez sur le Fürstliche Gruft, c’est-à-dire les tombes de la famille princière.
Musées :
Les musées du Liechtenstein se concentrent essentiellement au centre-ville de Vaduz :
- Liechtensteinisches LandesMuseum : musée national retraçant l’histoire du Liechtenstein.
- Kunstmuseum Liechtenstein mit Hilti Art Foundation : musée des Beaux-Arts.
- Liechtensteinische Schatzkammer : Salle du Trésor du Liechtenstein exhibant des objets appartenant à l’État et des pièces de la collection princière.
- Liechtensteinisches PostMuseum : raconte l’histoire des services postaux liechtensteinois.
- Altes Kino: cinéma où on peut voir un film nous dévoilant l’intérieur du château de Vaduz.
Bâtiments :
- Rathaus: mairie de Vaduz construite entre 1932 et 1933.
- Landtagsgebäude : bâtiment construit en 2008 où siège le Parlement.
- Regierungsgebäude : bâtiment où siège le gouvernement du Liechtenstein depuis 1905.
- Universität Liechtenstein : université fondée en 1961 où on peut étudier l’architecture et l’économie.
- Rheinbergerhaus – Musikschule : école de musique où naquit le compositeur liechtensteinois Josef Gabriel Rheinberger.
Mitteldorf :
Non loin du centre-ville, Mitteldorf est un petit village historique de Vaduz. On dit que c’est mignon, on peut se perdre dans ses ruelles et ses champs tout en apercevant des maisons anciennes. Franchement, j’ai trouvé la balade quelconque.
Il est possible d’admirer de loin la Rotes Haus, une vieille maison datant de 1338 avec un champ de vignoble étendu. Il y a également le Centrum für Kunst (centre d’art) dont le bâtiment est très joli.
Hofkellerei :
Ce domaine viticole de 4 hectares appartient à la famille princière depuis 1712. Il y a un magasin où il est possible d’acheter du vin. Étrangement, on peut errer dans les sentiers tracés du vignoble sans aucune surveillance ! Quelle confiance !
Naturpark Haberfeld :
Petit parc agréable avec des points d’eau.
Rhein :
Il est possible de longer le Rhin. Dans ces cas-là, pensez à admirer l’Alte Rheinbrücke, un pont en bois de 135 mètres de long reliant Vaduz et la ville suisse Sevelen. Le pont est présent depuis 1901 mais a dû être reconstruit à plusieurs reprises.
Lieux évènementiels :
Pour une sortie culturelle, vous avez :
- Rheinpark Stadion : stade sportif.
- Vaduzer-Saal : salle de spectacles.
Schaan
Limitrophe à la capitale Vaduz, Schaan est la commune la plus peuplée du Liechtenstein et abrite la gare principale du pays, à savoir la gare de Schaan – Vaduz (Bahnhof Schaan – Vaduz en allemand). Le centre-ville n’est vraiment pas très grand. Il y a quelques édifices sympathiques comme le Rathaus (la mairie).
Concernant les édifices religieux, vous avez la Katholische Pfarrkirche St Laurentius (la plus jolie de la ville avec sa haute tour de 81 mètres de haut) et la Kastell Schaan.
Vous avez également le TAK qui est une salle de théâtre et de spectacles.
Balzers
La ville est séparée en trois parties mais comprend deux villages : Balzers et Mäls. La partie principale se trouve au sud-ouest.
Kultur-Treff Burg Gutenberg :
Le château de Gutenberg est situé au sommet d’une colline haute de 70 mètres. Il a certainement été construit à la fin du XIIe siècle. Vous pouvez avoir une jolie vue sur la ville.
Katholische Pfarrkirche St Nikolaus :
C’est l’église la plus importante de la ville qui se trouve au pied du château de Gutenberg. Le cimetière se trouve à côté.
Alter Kirchturm :
Il s’agit d’une vieille tour appartenant autrefois à une église.
Alter Pfarrhof Balzers :
Le centre culturel se trouve dans une vieille maison paroissiale. En fonction des dates, on y organise des expositions, des activités pour tous les âges et des séminaires.
Rathaus :
C’est l’hôtel de ville.
Planken
Planken est la commune la moins peuplée du Liechtenstein. La ville est morcelée en 5 parties. Je ne suis pas allé, donc je n’ai pas d’avis à donner pour cette localité. D’après Wikipédia, la chapelle Saint-Joseph est un édifice remarquable. Mais vaut-elle vraiment le détour ?
Triesen
Triesen est la troisième ville la plus peuplée du Liechtenstein. Elle abrite le Lawena Museum qui est un musée sur l’électricité. L’église principale se nomme Pfarrkirche St. Gallus.
Triesenberg
La ville est située en hauteur. Comme bâtiments remarquables, on trouve le Rathaus (mairie) où repose à côté l’église Pfarrkirche St Joseph. Non loin, vous pouvez assister à un spectacle au Dorfsaal.
Pour les plus curieux, le musée Walsermuseum retrace l’histoire de la communauté des Walser à Triesenberg.
Dans le village de Steg, vous pouvez vous promener au lac Stausee Steg.
Triesenberg est surtout connu pour le village Malbun qui est l’unique station de ski du Liechtenstein. Comme beaucoup de stations de ski, les remontées mécaniques ne sont disponibles que durant certaines périodes de l’année. Vers l’hiver pour faire du sport d’hiver, et vers l’été pour faire des randonnées.
Unterland
La région nord du Liechtenstein se nomme l’Unterland. Sa superficie n’est pas très grande. Elle comprend 5 communes dont leur visite n’est pas indispensable.
Eschen
Eschen est une petite ville du Liechtenstein que je n’ai pas visitée. Le seul élément remarquable (et encore !) serait l’église Saint-Martin. La ville comprend le village Nendeln qui abrite une gare ferroviaire de la ligne Feldkirch – Buchs.
Gamprin
Les points d’intérêt de la ville se situent dans et autour du village de Bendern. Je vous conseille de vous égarer dans un premier temps au parc Freizeitanlage Grossabünt. Il y a de beaux points d’eau où on peut se baigner, un snack, des jeux pour enfants, et de quoi pratiquer du sport. Le parc est vraiment agréable à parcourir.
Également, vous trouverez l’église Pfarrkirche Bendern, perchée en haut d’une colline.
Mauren
La petite ville de Mauren abrite le zoo Vogelparadies Birka. Vous avez également l’église Pfarrkirche Mauren. Son cimetière est sublimé par la vue sur la montagne.
Ruggell
Contrairement à ses consœurs, Ruggell n’est pas une ville très vallonnée. C’est assez plat. On y trouve le vaste champ Rueggeller Ried. Un point conseillé pour une randonnée mais qui n’est selon moi pas très intéressant.
À quelques pas du champ, on trouve une petite zone industrielle et le musée Küefer-Martis-Huus dont la thématique est l’eau.
Au centre-ville, vous trouverez sans surprise le Rathaus (la mairie) et l’église principale de la ville Pfarrkirche Ruggell.
Schellenberg
À Schellenberg, vous pouvez admirer les deux châteaux en ruine nommés Obere Burg et Untere Burg.
Vous pouvez aussi entrer gratuitement dans le Bäuerliches Wohnmuseum qui est une maison traditionnelle.
Concernant les édifices religieux, vous avez le Kloster et le Pfarrkirche.
Évènements
FL1.LIFE :
Tous les juillets, des concerts et des spectacles sont organisés à Schaan. Pour l’occasion, on invite 1 à 2 stars internationales.
Vaduz on ice :
Pour les fêtes de fin d’année, il y a quelques installations pour célébrer Noël et le Nouvel An comme il se doit.
Quelles sont les spécialités du Liechtenstein ?
À cause de leur proximité et de leurs influences, la cuisine liechtensteinoise a beaucoup emprunté de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse. À la carte des restaurants traditionnels, on retrouve donc les classiques schnitzels (escalope panée), cordons bleus et röstis.
Dans les supermarchés, ce qui m’a surpris était le grand rayon de farine pour faire des spätzles, des petites pâtes que l’on peut même déguster en France, en Alsace. On peut donc constater que c’est un mets ancré dans la culture culinaire du pays.
Les restaurants se concentrent essentiellement dans le centre-ville de Vaduz. Sinon, on en trouve de manière diluée dans chaque commune. La carte des restaurants n’est pas forcément très variée. Hormis la cuisine du Liechtenstein, les restaurants proposent essentiellement de la nourriture grand-public telle que les pizzas, les burgers, la junkfood etc.
Dans cette partie, je ne vais aborder que les spécialités propres au Liechtenstein.
Käsknöpfle mit Apfelmus :
Il s’agit du plat national qui contient des spätzles enrobés de fromage et servis avec des ognons frits et de la compote de pomme. Le plat n’est vraiment pas mauvais. C’est doux en bouche. La compote permet de casser le gras du fromage. En revanche, je vous déconseille de mélanger les pâtes avec la compote car le gout est horrible ! La compote se mange à part, après une bouchée de spätzles.
Rheintaler Ribelmais :
Le ribel est une sorte de polenta ou de semoule de maïs. Très souvent, on le mange sous forme de porridge. On fait gonfler le ribel avec de l’eau et du lait. On agrémente le tout selon ses désirs. Au Liechtenstein, se serait plutôt avec des fruits et de la compote.
Boissons :
Durant votre périple, vous ne pourrez pas ne pas voir de vignobles. La culture du raisin permet la production de vins et de cidres.
Bilan de mon séjour au Liechtenstein
Le Liechtenstein ne m’a pas laissé indifférent. Je n’ai pas eu le temps de visiter toutes les villes, mais je pense avoir eu un aperçu général de ce pays. Honnêtement, aucune ville n’est vraiment bluffante, même la capitale Vaduz. Les infrastructures peuvent être jolies mais elles ne sont pas époustouflantes. Donc, je vous le dis tout de suite, on ne va pas au Liechtenstein pour avoir une vie urbaine de déluré.
Je voyais beaucoup de groupes de touristes venus en car. Malheureusement, ils ne faisaient qu’une courte halte à Vaduz et repartaient ensuite en Autriche ou en Suisse. Je trouvais cela dommage car ils rataient tous le sel qui rend le Liechtenstein intéressant, à savoir ses paysages.
En effet, le paysage est très joli. Je ne me lassais pas d’admirer ses montagnes immenses. J’avais l’impression d’avoir un gigantesque tableau à ciel ouvert devant moi. En étant allé en mai, le sommet des montagnes était encore enneigé (c’était peut-être de la neige éternelle). Ceci aurait dû me mettre la puce à l’oreille car en allant en T-shirt et en short au village de Malbun qui se situe en hauteur, j’avais plutôt froid. J’ai vu qu’il y avait de la neige compacte aux alentours. Cela m’a fait tilt dans la tête. Si la neige était encore présente au mois de mai, c’est qu’il doit faire froid ! Quelle intelligence ! En fait, je ne savais pas que Malbun se situait aussi haut… J’essaie de trouver une excuse à ma bêtise comme je peux ! Dans tous les cas, comme les rues étaient légèrement enneigées, c’était glissant et donc dangereux ! Je n’ai pas eu la folie de gravir la montagne avec les chaussures que j’avais, car c’était la mort assurée ! La probabilité que je glisse et que je tombe en contrebas était incroyablement élevée ! Dans tous les cas, avec la fonte progressive de la neige, de l’eau s’écoulait un peu partout, créant des sillons qui était très jolis à regarder.
Un point capital à connaitre : ne faites pas aveuglément confiance à Google Maps ! Ce dernier peut vous donner des itinéraires tarabiscotés et dangereux. Une fois, il m’a conseillé d’aller dans un chemin avec une petite bordure où des voitures roulaient à toute allure sur une route sinueuse. En gros, à un tournant, une voiture pouvait me faucher à tout instant. J’ai préféré rebrousser chemin et emprunter un sentier plus long mais plus sûr.
Si vous êtes fanas d’animaux, vous croiserez pour votre plus grand plaisir de nombreux bovins et caprins sur votre chemin. Ils sont mignons mais un peu farouches. Quand je m’approchais du terrain où ils broutaient, beaucoup s’éloignaient pour m’observer longuement sans bouger. Je croisais également beaucoup de chats qui se baladaient seuls à pas feutrés. Très souvent, ils venaient vers moi pour se faire câliner. C’était choupi !
Le point positif du Liechtenstein est que le pays est très (trop ?) calme et très sûr. En dehors de Vaduz, j’étais très souvent la seule personne à marcher dans les rues. Je ne croisais pas grand-monde. Quand je croisais quelques riverains, on se disait « Hoi » qui voulait dire bonjour. Les Liechtensteinois se saluent systématiquement dans la rue, même s’ils ne se connaissent pas. Le pays parait tellement sûr que j’avais l’impression d’être revenu au Japon. Je suis certain que je pouvais laisser mon portable sur la table d’un restaurant pendant que j’allais aux toilettes sans pour autant qu’il soit volé ! Cette impression a été partagée par des personnes rencontrées à l’auberge de jeunesse. Par ailleurs, les rues sont propres. J’ai vu très peu (voire aucun ?) de déchets joncher la rue. Toutefois, ne vous fiez pas trop aux horaires d’ouverture. Un nombre non négligeable de magasins ferment avant l’heure annoncée !
Parler l’allemand standard est un vrai avantage car l’accueil peut être vraiment meilleur. Par exemple, dans un restaurant, des touristes chinois agaçaient les employés car ils étaient bruyants et faisaient n’importe quoi. Un serveur est venu vers moi avec le visage serré pour prendre ma commande. Il m’a abordé en anglais, j’ai répondu en allemand et son visage s’est décrispé. Autre exemple, dans une chocolaterie, une employée a adoré mon accent français quand je parlais en allemand, ce qui nous a permis de papoter gaiement quelques minutes. Elle a également ajouté que j’avais un bon niveau. Mais je ne me suis pas emballé car j’ai constaté que les germanophones considèrent que toutes personnes baragouinant quelques mots en allemand à un bon niveau car il est tellement rare de croiser un étranger ayant étudié la langue de Goethe ! Dans tous les cas, bien que les Liechtensteinois parlent leur propre dialecte, ils faisaient toujours l’effort de me parler en allemand standard. Et heureusement qu’ils faisaient cet effort car leur dialecte était étrange, incompréhensible à mes oreilles. Mais c’était aussi parce que mon niveau en allemand est rudimentaire. Toutefois, j’ai croisé un Autrichien qui m’a révélé qu’il ne comprenait un traitre mot du dialecte en question. Cela m’a rassuré !
J’ai adoré l’auberge de jeunesse où j’ai dormi. C’était propre et spacieux. Il y avait une ambiance familiale fort appréciable. D’ailleurs, les propriétaires ont organisé un anniversaire d’un membre de leur famille dans la salle commune. C’est pour dire ! Pour mon premier soir, j’avais acheté une bouteille de coca fraiche pour me désaltérer. La proprio et sa collègue m’ont regardé d’un air réprobateur quand j’ai ouvert la bouteille. Je savais qu’en Allemagne, il était mal vu de commander du coca pour les enfants. Je ne savais pas que c’était apparemment le cas au Liechtenstein. Mais il y avait quelque chose de plus grave encore. Je sais que je fais plus jeune que mon âge, mais ne suis plus un enfant !!! Lâchez-moi à la fin !
Mais qui peut bien visiter le Liechtenstein ? Au mois de mai, l’auberge était quasiment vide. Ce n’était pas la haute saison. Les prix étaient donc plus abordables mais cela restait tout de même cher pour le Français moyen que je suis… À l’auberge, j’ai croisé des gens qui étaient là pour y faire des randonnées et/ou du cyclisme. Cependant, beaucoup n’étaient que de passage. C’était un simple arrêt dans leur itinéraire, ils ne pouvaient donc que visiter Vaduz. J’ai remarqué que certains y étaient pour crâner devant leurs entourages. En effet, certains m’ont avoué en toute honnêteté n’être là que pour gonfler leur nombre de pays visité, ou bien pour être la première personne de leur cercle social à avoir foulé le pays… Je ne juge pas car c’était au moins totalement assumé !
Bref ! En fonction de votre sensibilité, le Liechtenstein peut être sans intérêt ou carrément magique. Dans tous les cas, la seule chose qui mettra tout le monde d’accord est son paysage naturel à couper le souffle et… ses prix exorbitants !
Voici les sites qui m’ont permis d’organiser mon voyage au Liechtenstein :
— Tourismus Liechtenstein
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