Les nouvelles aventures du fakir au pays d’Ikea

Couverture bleue de Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea.

Titre : Les nouvelles aventures du fakir au pays d’Ikea
Auteur : PUÉRTOLAS Romain
Genre : Roman comique
Pays : France
Année de publication : 2018

Cinq ans après L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, Romain PUÉRTOLAS remet le couvert avec son fakir bien-aimé dans un ouvrage dont le titre est tout aussi long : Les nouvelles aventures du fakir au pays d’Ikea. Exit la couleur jaune, la couverture arbore cette fois-ci un bleu avec une teinte toujours aussi kitch.

Bien que je n’aie que moyennement apprécié le premier ouvrage, j’étais intrigué par l’existence de cette suite. Je m’étais demandé si l’auteur avait brillamment réussi à trouver une nouvelle intrigue tout aussi loufoque. Alors quand j’ai aperçu ce livre bleu criard dans une librairie de seconde main, j’ai sauté sur l’occasion pour me le procurer. Alors, verdict ?

Résumé :

Deux ans après son extraordinaire voyage dans une armoire, Ajatashatru Lavash Patel vit dans son appartement à Paris avec sa douce Marie Rivière. Son quotidien est douillet grâce au succès de son premier roman. Toutefois, son éditeur refuse son second roman jugé inintéressant. En effet, à force de se complaire dans le confort, Ajatashatru a perdu son identité de fakir qui apportait de la singularité à sa personnalité.

Pour se retrouver, il décide d’aller en Suède afin d’acheter un KISIFRØTSIPIK, un lit à clou dédié aux fakirs. La reconnexion avec son âme le fait replonger dans le passé, où des souvenirs de son apprentissage mouvementé à l’École des fakirs, marqué par son précepteur Baba Orhom, refont surface.

Mon avis sur Les nouvelles aventures du fakir au pays d’Ikea

C’est du même acabit que le premier tome. Donc, je n’ai pas eu de surprises à sa lecture. L’écriture est toujours aussi simple et fluide. Les plus nostalgiques apprécieront de retrouver d’anciens personnages issus du premier volet. Ces derniers ne font pas office de figurants, ils jouent un rôle crucial dans le déroulement de cette histoire.

Bien que le style soit simplet, le sel de l’écriture est son humour potache. Les personnages ont des prénoms qui font office de jeux de mots. Le nom et le prénom d’Ajatashatru sont toujours escamotés. C’est simple, cela peut faire sourire comme faire lever les yeux au ciel. Tout dépend de votre sensibilité aux blagues de style carambar.

Dans tous les cas, le roman nous permet de découvrir le passé difficile d’Ajatashatru. Certaines scènes pourraient choquer les âmes sensibles. On peut regretter que cela soit traité trop légèrement même si ces éléments n’apportent fondamentalement rien à l’histoire… Je pense que l’auteur a voulu faire passer Ajatashatru pour un malchanceux benêt qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Mais là, c’est un peu trop gros quand même…

Par ailleurs, le côté burlesque et ubuesque est toujours présent, voire un peu trop présent. Il ne faut rien prendre au sérieux car il y a trop de coïncidences, trop de scènes qui s’enchainent de manière improbable pour créer de multiples comiques de situation.

Les thèmes de la pauvreté, des nouveaux riches et de l’immigration sont encore présents. C’est traité avec autant de superficialité que le premier tome, mais cette fois-ci, le ton est beaucoup plus moralisateur.

Bref ! Si vous avez aimé le premier tome, vous allez certainement aimer ce livre car il reprend la même recette. Je précise que les deux livres peuvent se lire indépendamment. Également, si vous êtes friands d’humours faciles, vous allez certainement rire à de nombreux passages. Pour les autres, ce roman vous paraitra insipide car trop superficiel et trop simple à lire.

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