Auteur : DICKER Joël
Genre : Roman à suspense
Pays : Suisse
Année de publication : 2015
J’ai eu envie de lire le Livre des Baltimore car j’avais apprécié le précédent ouvrage de l’auteur intitulé La vérité sur l’affaire Harry Québert. Bien que le personnage principal soit le même dans ces deux romans, les deux livres peuvent se lire indépendamment.
Résumé :
Marcus GOLDMAN est un jeune richissime écrivain. Il a toujours aimé sa famille habitant à Baltimore. De ce fait, il a fait de fréquents séjours à Baltimore pour y retrouver son oncle Saul, sa tante Anita et ses deux cousins Woody et Hillel. Tout sourit à cette famille extrêmement riche.
Les années passent. Les cousins Marcus, Woody et Hillel grandissent pour devenir maintenant de jeunes adultes. Leur quotidien est plutôt ordinaire. Sauf que le Drame va dévaster toute la famille GOLDMAN.
Ma critique de Le livre des Baltimore
Histoire :
Le livre est divisé en cinq parties, en plus du prologue et de l’épilogue. Durant tout le récit, on fait régulièrement des retours en arrière. L’auteur utilise les mêmes ficelles que La vérité sur l’affaire Harry Québert, en alternant des scènes passées et des scènes du présent. Ce procédé permet de maintenir le suspense surtout que le Drame (écrit avec un D majuscule) est répété de nombreuses fois sans être clairement explicité. C’est comme cela que l’auteur a réussi à me tenir en haleine car je voulais savoir ce qu’était réellement ce fameux Drame. Chose qu’on ne découvre bien évidemment qu’à la toute fin du livre.
Personnages :
Le personnage principal Marcus est un Goldman-de-Montclair. Il voue une admiration envers les Goldman-de-Baltimore à qui tout réussit. Ses grands-parents ont également une nette préférence envers les Goldman-de-Baltimore, créant ainsi deux clans dans la famille Goldman.
Les Goldman-de-Baltimore vivent dans le luxe grâce à l’oncle Saul qui est un célèbre avocat. Les deux cousins Hillel et Woody ne sont pas liés par le sang mais s’aiment profondément. La tante Anita est une femme aimante. On se rend compte que les Goldman-de-Baltimore jouent un rôle central dans l’histoire. Tout gravite autour d’eux. Marcus, qui est pourtant le personnage principal, est très souvent mis en retrait.
J’ai trouvé que les personnages étaient clichés car trop lissés et parfaits. Je trouvais que cela manquait de crédibilité. Il y a bien évidemment, au sein de la famille de Goldman, des tensions, de la jalousie, des problèmes d’argent et de cul. J’ai trouvé que la manière d’aborder ces sujets était trop rapide et simplette. Les évènements sont très souvent prévisibles parce que les personnages sont très stéréotypés.
Écriture :
J’avoue avoir eu du mal à lires les premières pages. Je trouvais l’écriture simple voire scolaire. Ça manquait de vie. Je trouvais que les phrases étaient froides, un peu plaquées comme ça juste pour faire avancer le récit.
Impression renforcée par certaines scènes téléphonées. Par ailleurs, tout le monde est beau, riche et merveilleux. Tout parait trop parfait. Ce qui rend les personnages et les scènes artificiels. En lisant ce roman, je ne croyais à aucune situation. Ça me paraissait tellement peu réaliste, que cela soit dans l’enchainement des évènements que dans les dialogues et les sentiments des personnages.
Mon avis sur Le livre des Baltimore
Le récit se lit plutôt bien, à condition d’aimer le style d’écriture simple de l’auteur. C’est fluide et la fin est bien amenée. L’ambiance du livre est un mixte entre « Amour, Gloire et Beauté » et « Les feux de l’amour ». De nombreux évènements sont prévisibles. Toutefois, j’ai passé un bon moment. Mais il est clair que ce roman n’est pas extraordinaire. En revanche, il joue parfaitement son rôle de page-turner.
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