Kōbe (神戸)

Port avec les lettres blanches suivantes : Be Kōbe.

Ville : Kōbe (神戸)
Ile : Honshū (本州)
Région : Kansai (関西) ou Kinki (近畿)
Préfecture : Hyōgo (兵庫)

Je suis allé à Kōbe pour la première fois en juillet 2018, durant mon séjour d’une semaine à Ōsaka. Kōbe est connu pour sa viande de bœuf gouteuse et fondante. Je vous avoue honteusement que gouter cette viande tant adulée par les chefs cuisiniers était la raison principale de ma venue dans cette ville. Mais il fallait bien rentabiliser le voyage, alors je me suis quand même promené dans les quartiers majeurs de la ville.

Comment venir à Kōbe ?

Il est possible d’arriver à Kōbe en avion. L’aéroport de Kōbe se trouve dans le port de la ville. Des navettes et des trains permettent de rejoindre le centre-ville.

En Shinkansen, depuis la gare de Shin-Ōsaka, Kyōto et Tōkyō, comptez un trajet de respectivement 15 minutes, 30 minutes et environ 3h. Vous arriverez à la gare de Shin-Kōbe.

En train standard, depuis la gare d’Ōsaka, vous en aurez pour 30 – 40 minutes. En revanche, comptez au moins 1h de trajet depuis Kyōto. Plusieurs stations desservent le centre-ville de Kōbe. En fonction de vos activités, faites donc attention à là où vous devez descendre (voir plus loin pour plus de détails).

Gare de Kōbe la nuit avec le nom de la station illuminé.
Gare de Kōbe.

Comment se déplacer à Kōbe ?

Les attractions principales sont concentrées dans le centre-ville et le port. Il est possible de faire tous les quartiers touristiques à pied. Je l’ai fait, et je n’en suis pas mort. Cependant, comme le centre-ville et le port sont étendus, à la fin de la journée, vous risquez d’avoir mal aux pieds.

Ainsi, si vous voulez évitez d’user vos souliers, vous pouvez prendre le bus, le train et le métro. La ville est correctement desservie par son réseau de transport.

Que faire à Kōbe ?

Il est possible de bien s’amuser dans cette ville portuaire. Comptez au moins une journée pour faire globalement le tour de la ville.

Quartier Kitano Ijinkangai :

Pour aller dans ce quartier, descendez à la station Kōbe-Sannomiya, et montez au nord. Les rues sont pentues. Ça peut être assez sport !

Le quartier est reconnaissable par l’architecture occidentale des maisons qui s’explique par l’histoire : autrefois, c’était un quartier résidentiel pour les étrangers. Il est possible de visiter l’intérieur de certaines maisons. L’entrée est bien évidemment payante.

Pavillon marron.
Une maison dans le quartier Kitano.

On peut trouver en plein milieu du quartier, le temple Kitano Tenman situé tout en hauteur. Pour le visiter, il faut gravir les marches de l’escalier central. Le temple est un peu isolé. Arrivé au sommet, vous pouvez avoir une vue sur la ville.

Bâtiment avec une lanterne blanche.
Un bâtiment du temple Kitano Tenman.

Je vous conseille de vous balader tranquillement dans le quartier. Il n’y a pas grand-chose à faire. C’est juste beau pour les mirettes.

Quartier The Former Foreign Settlement of Kōbe :

La station de métro le plus proche est Kyūkyoryūchi-Daimarumae. Ce quartier abrite des bâtiments occidentaux construits durant l’ère Meiji. C’est un quartier plutôt administratif où on peut trouver de nombreux restaurants et boutiques.

Bâtiments anguleux près de la route.
Quelques bâtiments dans le quartier Foreign Settlement.

Aux alentours de la station Kōbe-Sannomiya :

Les alentours de cette station de train sont très animés. Il y a pas mal de touristes (étrangers et Japonais) car c’est à cet endroit où se concentrent les restaurants proposant de la viande de Kōbe.

Allée de restaurants.
Allées de restaurants.

Par ailleurs, il y a des centres commerciaux, ce qui attire du monde. Il y a également la galerie marchande couverte Sannomiya Center Gai Shopping Street.

Rue couverte avec des lanternes allumées et suspendues.
Center Gai Shopping Street.

Quartier Nankin-machi :

Le quartier chinois de la ville de Kōbe se trouve près de la station Motomachi. Il n’est pas très grand. On retrouve l’emblématique porte chinoise à l’entrée du quartier. C’est un lieu où sont concentrés de nombreux restaurants qui proposent pratiquement tous de la street food. Il faut faire attention au prix. Certains restaurateurs peuvent multiplier par deux le prix de certains plats.

Quand je suis venu, les serveurs rabattaient agressivement les passants en japonais et en chinois. J’étais un peu mal à l’aise par leur insistance. Toutefois, je vous conseille de vous rendre dans le quartier chinois juste pour l’ambiance. Et peut-être que vous auriez un petit creux en sentant l’odeur des plats qui s’échappe des cuisines.

Porte en pierre avec des inscriptions chinoises.
Entrée.
Chapiteau rouge lumineux du quartier chinois de Kōbe.
Chapiteau.
Place de Kōbe avec des restaurants.
Place centrale.

Port de Kōbe :

La station la plus proche du port est Kōbe Station. En prenant la bonne sortie, vous pouvez entrer au centre commercial Kōbe Harborland. C’est un centre commercial comme les autres, avec des boutiques en tout genre et des restaurants. Un parc d’attraction avec une grande roue se trouve à côté.

Si vous sortez du centre commercial, vous pouvez apercevoir le Kōbe Port Tower, une tour mesurant 108 mètres de haut. L’entrée est payante (700 ¥). Vous pouvez monter au dernier étage pour avoir une vue panoramique à 360° sur le port.

Tour rouge et blanche de Kōbe.
Kōbe Port Tower.

À côté de la tour, se trouve le Kōbe Maritime Museum. Le bâtiment est tout blanc et stylisé. L’entrée coute 600 ¥. Vous pouvez coupler le ticket du musée et de la tour pour 1000 ¥.

Musée blanc avec un toit grillagé.
Kōbe Maritime Museum.

Vous trouverez également le Earthquake Memorial Park. Le 17 janvier 1995, Kōbe a subi un tremblement de terre faisant environ 6500 morts. Un mémorial a été créé en l’honneur des victimes. On peut trouver des panneaux explicatifs et une partie du port laissée telle quelle après le séisme.

Lanterne de travers et trou dans le sol près du port.
Earthquake Memorial Park de Kōbe.

Hormis tous ces points d’intérêt, je vous conseille de vous promener tranquillement au port. Il y a des statues par-ci par-là. La mer parait aussi immense. Si vous faites attention, vous pouvez entendre du jazz se diffuser dans les haut-parleurs. C’est plus ou moins audible en fonction de l’endroit où vous vous trouvez. Alors tendez l’oreille.

Port avec un pont et des buildings au loin.
Port de Kōbe.

Quelles sont les spécialités de Kōbe ?

Ikanago no kugini :

Ce sont des petits poissons marinés dans de la sauce soja, du mirin, du gingembre et du sucre. On peut les manger avec du riz. Ça peut aussi servir de snacks.

Bœuf de Kobe :

La spécialité la plus connue de la ville est la viande de bœuf. Mais un peu de culture générale s’impose. On a tendance à confondre le bœuf Wagyū et le bœuf de Kōbe alors que ce n’est pas exactement la même chose. En fait, tous les bœufs de Kōbe certifiés sont des bœufs Wagyū mais la réciproque n’est pas vraie. Un bœuf Wagyū peut provenir d’une ville respectant des conditions spécifiques d’élevage. Mais le bœuf de Kōbe doit nécessairement provenir de Kōbe.

Les bœufs Wagyū doivent être élevés dans des conditions évitant tout stress. Pour cela, les éleveurs les massent, leur font écouter de la musique. Ceci permet à la graisse de mieux se répartir dans la chair. À la fin, on obtient une viande persillée.

Korokke :

Les korokke sont une revisite des croquettes françaises. La croquette est croustillante car panée. L’intérieur contient essentiellement de la purée de pomme de terre. D’autres ingrédients, viandes comme légumes, peuvent être ajoutés. On peut trouver les korokke un peu partout au Japon. Toutefois, les croquettes de Kobe ont la réputation d’être d’excellente qualité.

Sobameshi :

Le sobameshi est un plat combinant des sobas grillés et du riz frit. On peut y ajouter des légumes et de la viande. C’est souvent servi avec de la sauce Worcester.

Bilan de mon séjour

Kōbe est une ville très agréable située non loin d’Ōsaka et de Kyōto. Au départ, je pensais que c’était la campagne profonde. Comme on y élève des bœufs de Kōbe, je m’attendais à voir une ville très verdoyante où des bœufs gambaderaient joyeusement dans les prés. Mais ce n’était pas du tout le cas.

Kōbe est une ville dynamique et développée. Mon endroit préféré était le port. Observer s’agiter la mer immense m’a relaxé. Je garde encore en mémoire la beauté des lieux.

Toutefois, ce n’est pas une ville très importante ni très impressionnante. Si vous ne restez que très peu de temps au Japon, vous pouvez ne pas visiter la ville. Vous ne perdrez pas grand-chose. Mais ça, ce n’est que mon avis.

Voici les sites qui m’ont aidé à organiser mon voyage à Kōbe :
World Wild Brice
France et Japon
JNTO
Japon-fr

Commander un guide du Japon sur : Amazon

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