Titre : Demain j’arrête !
Auteur : LEGARDINIER Gilles
Genre : Roman comique
Pays : France
Année de publication : 2011
Demain j’arrête ! est le premier roman de Gilles LEGARDINIER que j’ai lu. Je l’avais acheté comme cadeau de Noël pour mon oncle. Et malin comme je suis, je l’avais lu à toute vitesse avant de le lui offrir. Dans mes souvenirs, j’avais apprécié le côté délirant de l’histoire. C’est ce qui m’a d’ailleurs poussé à lire d’autres ouvrages de l’auteur que j’ai malheureusement moyennement appréciés…
En 2021, en vacances à Toulouse, je suis retombé sur Demain j’arrête ! dans un stand du marché de la Place du Capitole. Le livre étant d’occasion, j’ai décidé de me le procurer pour 3€ seulement. Quelle bonne affaire ! En le relisant, je m’étais demandé si j’allais l’apprécier autant qu’à ma 1ère lecture. C’est vrai que pratiquement 10 ans se sont écoulés entretemps. Mes gouts ont pu changer. Pour connaitre le verdict, lisez la suite.
Résumé :
Julie est une jeune femme qui travaille à la banque. Sa vie est tranquille et sans surprise. Elle a une famille qui l’aime et sa bande de potes filles qu’elle voit régulièrement.
Son quotidien est toutefois bouleversé par l’arrivée d’un nouveau voisin : Ricardo PATATRAS. Ce type l’intrigue, l’obnubile. Ces deux-là apprennent à faire connaissance. Julie se surprend à faire des choses stupides pour attirer l’attention de Ric. La Julie ne serait-elle pas amoureuse du petit Ric ?
Mais il y a une ombre au tableau. Ric a des agissements étranges pour ne pas dire suspects. Il est clair que Ric cache des choses à Julie. Fouineuse comme elle est, Julie ne peut s’empêcher de tirer cette affaire au clair en perçant à jour le lourd secret de Ric.
Mon avis sur Demain j’arrête !
Honnêtement, hormis quelques scènes anecdotiques, je ne me rappelais pas grand-chose de l’histoire. D’ailleurs, je ne me souvenais plus de la fin. Donc, cette deuxième lecture était une redécouverte du scénario.
J’ai trouvé le style d’écriture très frais et la narration dynamique. Julie est la narratrice. On a accès à ses pensées. On s’aperçoit qu’elle pense trop et mal ! En gros, elle a un grain de folie. Elle invente des scénarios improbables qui apportent de l’humour à l’histoire. Toutefois, ça peut être lourd par moments, et surtout, il faut aimer le second degré. Très souvent, les blagues ne volent pas très haut… Au moins, c’est dit.
Il y a une ribambelle de personnages. La plupart sont extrêmement secondaires. En gros, tout tourne autour de Julie et Ric. J’ai trouvé les personnages très stéréotypés et très genrés (c’est limite sexiste dans certains passages !). En gros, ça manque de reliefs psychologiques. C’est très manichéen. Il y a des gentils et des méchants. Et surtout, le mal est toujours puni (je vous rassure, la question du karma n’est pas abordée !). En gros, les personnages sont creux mais ça suffit amplement pour ce roman au ton léger.
Concernant l’histoire en elle-même, on est vraiment dans un roman feel-good. Les chapitres s’enchainent rapidement. Ce n’est pas très compliqué à lire. J’ai d’ailleurs lu entièrement ce roman en prenant le train pour aller au boulot. Les nombreuses coupures dans ma lecture ne m’ont pas gêné dans la compréhension de l’histoire. Il y a un rythme soutenu qui maintient la curiosité du lecteur. Cependant, les scènes sont surréalistes et donnent un côté comique à l’œuvre. Certains lèveront les yeux au ciel par toutes ces gamineries, d’autres apprécieront cet humour qu’on pourrait qualifier d’osé ?
Quant à la fin… La révélation finale m’a paru ubuesque. Ça tombe comme ça, comme un cheveu sur la soupe. J’ai trouvé cela très mal amené et très rapidement expédié. J’ai eu l’impression que l’auteur ne savait pas trop comment terminer son roman. D’où cette conclusion abrupte dont le ton tranche nettement avec le reste du récit.
Bref ! Ce roman était plaisant à lire. Cette œuvre joue parfaitement son rôle de roman feel-good. Mais il ne faut s’attendre à rien d’autre, au risque d’être déçu. J’ai trouvé que c’était le meilleur roman humoristique de l’auteur. Les romans comiques qui suivent (et ayant pour couverture un chat) sont pour ma part moins bons, comme si l’auteur s’enlisait dans un style d’écriture qu’il n’arrivait pas à renouveler. Et c’est le cas du roman suivant : Complètement cramé !
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