Titre original : クレイモア
Mangaka : Norihiro Yagi
Genre : Shônen
Tomes : 27 (série terminée)
Années de publication : 07/2001-11/2014
Résumé :
Depuis des temps anciens, les démons mangent les humains. Afin de se protéger de cette menace, les membres d’une organisation mystérieuse a créé les Claymores, des femmes ayant intégré en elle la chair d’un démon, leur permettant de posséder une force surhumaine et de brandir une claymore pouvant pourfendre les démons.
Nous suivons les péripéties de Claire, la plus faible des Claymores numérotées. Son but est de tuer les démons moyennant de l’argent pour le compte de l’Organisation. Elle fait la rencontre de Raki, un jeune garçon qui lui tient compagnie et qui lui apporte plus de problèmes qu’autre chose. Au début, Claire n’agit qu’en tant qu’exécutrice mais au fur de l’avancée de l’histoire, elle découvre les secrets que cache l’Organisation qui l’emploie.
Mon avis sur Claymore
La première fois que j’ai ouvert le manga, je m’étais dit que le dessin était vraiment moche. Puis j’avais lu le premier tome en entier. Mon avis était plutôt mitigé. L’histoire était banale mais pourtant, je ressentais le potentiel. Donc, j’ai décidé de ne pas lâcher immédiatement le manga, et de le suivre encore quelques volumes afin de savoir ce qu’il avait réellement dans le ventre. Et pour tout dire, j’ai bien fait de m’accrocher car tout se bonifie avec le temps, surtout le dessin. Certaines couvertures sont d’ailleurs très bien pensées. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore la couverture du tome 7 où on voit Claire dans l’eau (une illustration qui se réfère à un combat).
Un point négatif concerne le dessin des visages. Durant mes premières lectures, comme la publication des tomes était espacée, j’avais du mal à distinguer certains personnages. Pour tout vous dire, les Claymores se ressemblent toutes, hormis les personnages principaux ! Enfin, ça ne reste que mon avis.
En ce qui concerne l’histoire, elle parait sans aucune originalité. Pourtant, les évènements s’enchainent sans temps mort. L’histoire se concentre uniquement sur Claire et son passé et sur les véritables projets de l’Organisation. Il est regrettable que les autres personnages soient effacés au niveau scénaristique (seules des bribes de leur vie sont mentionnées), mis à part peut-être Miria, la chef du groupe. On peut aussi noter une non-exploitation de l’autre continent. C’est un peu dommage car on aurait pu en apprendre davantage sur le contexte socio-politique de la planète. Cependant, cette non-exploitation ne gêne aucunement la lecture de l’histoire.
La première partie du manga ose prendre des risques, en posant les bases des caractéristiques des Claymore et de l’hypocrisie de l’Organisation. La deuxième partie qui se déroule sept ans après est par contre beaucoup plus conventionnelle dans son déroulement, et nous fait bien rappeler que nous sommes dans un shônen (renforcement des capacités des personnages, solidarité…).
Bref, Claymore est un roman qui peut paraitre bateau de prime abord. Mais tout s’améliore au fil des tomes, aussi bien au niveau du dessin que de l’histoire. J’ai plutôt bien aimé ce roman qui a su tenir la route du début jusqu’à la fin, en imposant un univers assez gore.
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