Chobits

Tchii adossée contre un poteau.

Titre original : ちょびっツ
Mangaka : CLAMP
Genre : Seinen
Tomes : 8 (série terminée)
Années de publication : 2000-2002

J’ai relu récemment ce manga qui était paru durant mon enfance/adolescence. Je l’avais trouvé original. J’en ai gardé un bon souvenir donc j’ai décidé de redécouvrir cette œuvre 10 ans après.

Résumé :

Hideki Motosuwa est un étudiant âgé de 19 ans qui a raté ses examens d’entrée à l’université. Venant de la campagne, il décide d’emménager dans une grande ville afin d’y suivre des cours préparatoires aux examens d’entrée à l’université. En parallèle de ses cours, il travaille dans un bar afin de se faire un peu de sous car ses parents lui ont coupé les vivres. Son rêve est de pouvoir s’acheter un ordinateur humanoïde.

Ce rêve se réalise un soir, lorsqu’il trouve dans les poubelles un ordinateur ayant l’apparence d’une adolescente. Hideki décide de nommer cet ordinateur Tchii car c’est le seul mot qu’elle est capable de prononcer. Malheureusement, Tchii est un ordinateur défectueux : elle ne sait rien faire. Hideki va donc l’éduquer afin, d’une part, qu’elle acquiert plus de vocabulaire et, d’autre part, qu’elle intègre dans son programme le comportement des humains.

En essayant de percer les capacités intrinsèques de Tchii, Hideki va apprendre l’existence d’une légende urbaine sur les ordinateurs, celle des Chobits, des ordinateurs qui auraient des caractéristiques supérieures à la moyenne (comme celles de ressentir des émotions ou bien de fonctionner sans programme). Et Tchii pourrait bien en être un…

Mon avis sur Chobits

L’histoire est sympathique et bien scénarisée. Il n’y pas de temps morts grâce au faible nombre de tomes. Le dessin est agréable, collant parfaitement à l’ambiance du manga. C’est très mignon, surtout quand Hideki essaye d’apprendre de nouvelles choses à Tchii qui passe son temps à faire des gaffes sans s’en rendre compte.

L’univers, bien que futuriste, reste crédible. Ce manga ose poser des questions sur les rapports entre humains et ordinateurs (mais cela reste quand même superficiel car ce n’est pas un essai philosophique). Ce qui fait que le manga, très léger au départ, s’assombrit au fil des chapitres, en présentant les failles des personnages.

En parlant de personnages, ils sont tous réussis, et ce, même les personnages secondaires. Il n’y en a pas beaucoup, mais ils permettent de mettre en situation les dérives des comportements humains envers la technologie. Ces personnages secondaires gravitent autour de Hideki (le personnage principal) pour élargir sa vision sur les ordinateurs lorsqu’ils lui révèlent leurs confidences. Je n’en dirai pas plus, au risque de vous spoiler l’histoire.

Gros coup de cœur pour “la ville déserte”, le livre illustré que Hideki achète à Tchii pour améliorer son vocabulaire. Il s’agit en quelque sorte d’un manga dans un manga. J’ai adoré cette idée car le style très épuré des dessins contraste avec le vrai manga. C’est par moments très répétitif mais ça apporte une valeur ajoutée concernant la dimension psychologique du manga.

Peluche avec son reflet sur le sol.

Donc, j’ai vraiment apprécié ce manga, ô combien passionnant et original. Il se démarque de ses homologues en proposant une réflexion intéressante entre les rapports humains/ordinateur. D’ici une dizaine d’années, au vu des progrès dans la robotique et des ordinateurs, il n’est pas inimaginable que la vie sur Terre ressemble à l’univers de Chobits. Dans ce cas de figure, nous nous poserons alors les mêmes questions légitimes que Hideki. Honnêtement, je n’aimerais pas vivre dans une société aussi complexe que celle-ci. La série suédoise “Real Humans” reprend le même univers que Chobits en poussant la réflexion beaucoup plus loin.

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