Child of light

Aurora de dos.

Développeur : Ubisoft
Genre : RPG
Pays : Canada
Année de sortie : 2014

Child of Light : Un conte de fées

Aurora, princesse d’Autriche, s’est endormie cette nuit pour ne plus jamais se réveiller. Son père la croit décédée. Aurora est en fait mystérieusement transportée sur les terres de Lémuria, un monde onirique où les étoiles, la lune et le soleil ont été volés par la Reine Noire. Aurora aura pour mission de restituer ces astres célestes afin de regagner son monde d’origine.

L’histoire parait très simple comme cela, mais la manière dont les évènements nous sont contés, nous fait rappeler les vieux contes de fées que l’on nous lisait enfant. Il est vrai que l’histoire manque de surprises mais elle est toutefois bien écrite. Les dialogues sont écrits en vers, ce qui renforce le côté féérique, enchanteur et poétique de l’œuvre. Il y a parfois des rimes qui coincent mais le travail qui a été effectué est gigantesque. La traduction dans une langue étrangère ne doit pas être évidente.

Géant dans une vaste prairie.
Illustration.

Les graphismes donnent un aspect rétro, en total accord avec l’ambiance créée. Les couleurs utilisées sont chatoyantes. Les mondes visités sont très différents les uns des autres. Vous ne sentirez pas la lassitude s’installer durant votre périple. Au départ, vous vous déplacerez à pied, mais après, vous aurez la capacité de voler.

Gameplay de Child of Light

Aurora est une sorte de RPG, avec parfois des énigmes à résoudre. Ces derniers ne sont pas difficiles, à moins d’être bigleux et de ne pas voir un élément clé du décor. Honnêtement, ces phases de puzzle manquent de challenge. Elles ont le mérite au moins d’essayer de faire varier les phases de gameplay.

Système d’oculis :

Un système d’oculis a été inventé. Il s’agit de pierres qui donnent des propriétés spécifiques à vos armes, vos armures et vos accessoires (améliorer sa défense magique, sa vitesse, sa force…). Vous pouvez combiner les oculis pour en synthétiser d’autres. Il existe en tout 10 types d’oculis (saphir, rubis, émeraude, améthyste, citrine, diamant, spirelle, tourmaline, onyx et pierre princesse). Excepté la pierre princesse, chaque oculi possède quatre niveaux (brut, poli, taillé et brillant).

Ecran avec des pierres.
Création d’oculis.

Les combats :

Abordons maintenant les combats, l’élément principal de tout RPG. Si une histoire est nulle à en mourir, les phases de combat peuvent nous aider à finir le jeu jusqu’au bout. En ce qui concerne le système de combat de Child of Light, il est bien pensé sans être révolutionnaire.

Vous pouvez prendre trois personnages dans la bataille (en comptant Igniculus). À part Igniculus qui est obligatoire sur le terrain, vous pouvez changer les personnages à tout moment (et ce, même l’héroïne). À vous de choisir le personnage adéquat.

Si vous connaissez les Final Fantasy, Child of light reprend le système d’ATB : les personnages doivent remplir une barre afin de sélectionner une action. Ensuite, contrairement aux Final Fantasy, l’action sélectionnée requiert un temps d’exécution (aucune action n’est réalisée immédiatement). Si vous frappez un ennemi durant sa phase d’exécution, son action est stoppée et il doit tout recommencer. Mais les ennemis peuvent en faire de même avec vous. Alors attention ! Soyez tactiques ! Vous pouvez perdre bêtement à cause de ce point. La barre en bas de l’écran indique la situation du personnage (s’il est dans la phase d’exécution ou de sélection).

Combat dans une forêt.
Combat.

Les combats sont très dynamiques mais ils ne sont pas très difficiles, si vous arrivez à bien gérer les différentes phases d’action, et si vous utilisez à bon escient les capacités de vos différents personnages. Durant les combats et en-dehors de ces derniers, vous pouvez toucher des plantes lumineuses afin de regagner des points de vie et de magie. Ceci facilite grandement les combats. Lorsque vous remportez une bataille, tous vos personnages gagnent de l’expérience, qu’ils aient participé ou non au combat.

Les personnages :

En parlant de personnages, il y en a pas mal dans ce petit RPG. On pourrait reprocher aux scénaristes qu’hormis Aurora, Igniculus et Norah, les personnages secondaires que vous recrutez, même s’ils ont leur propre histoire, sont très très secondaires. À vrai dire, les personnages secondaires ne sont importants que durant un moment précis du scénario. Si vous ne finissez pas leur quête, vous ne pouvez pas les avoir dans votre équipe. Il est donc regrettable de passer à côté de ces personnages à cause de cela, surtout que les quêtes ne réclament pas de faire un grand détour.

Les personnages sont au nombre de 9. Chacun ayant des caractéristiques et des attaques différentes. À chaque niveau, vous recevrez des points de compétence. Chaque personnage dispose de son propre arbre de compétence. C’est à vous de répartir les points comme bon vous semble, ce qui va influer sur les capacités d’action de vos personnages.

Portrait des personnages.
Les personnages.

Aurora : C’est le personnage principal du jeu. C’est une petite fille fragile au départ qui va murir au cours de son périple à cause de divers évènements (que je ne vais pas citer pour éviter tout spoiler). On se retrouve vraiment dans un conte où on suit le voyage initiatique d’Aurora. En combat, Aurora a une faible constitution. Elle est à la seule à disposer de sorts de lumière dont certains ennemis sont sensibles à cet élément magique.

Igniculus : Le premier personnage que vous recrutez. Il s’agit d’une petite boule de lumière. Il est très mignon. Il suit Aurora afin de découvrir la vie. Il est pur et n’hésite pas à poser des questions innocentes. En-dehors des combats, il sert à illuminer des objets et des endroits sombres, à aveugler des ennemis (pour faire des attaques surprises), à vous soigner et à atteindre des endroits inaccessibles. En combat, il peut vous soigner et il peut ralentir les ennemis. Toutes ces actions consomment de la jauge de lumière. Pour la recharger, il suffit d’attendre ou bien de toucher des plantes.

Rubella : Le deuxième personnage que vous recrutez. Il s’agit d’une arlequin à la recherche de son frère Tristis. Elle est la seule personne du jeu à ne pas savoir faire de rimes, ce qui fait qu’on la reprend assez souvent. Rubella est la guérisseuse du groupe. Son attaque de base a aussi une vitesse d’exécution très rapide.

Finn : Magicien peureux qui cherche à être plus courageux. Il est doté d’une mauvaise constitution. Mais c’est un mage puissant. Il maitrise 3 éléments : le feu, l’eau et la foudre. Il est judicieux de le prendre lorsqu’un ennemi craint un de ces trois éléments.

Norah : La grande sœur d’Aurora. Elle est magnifique. Elle est vêtue de vêtements d’un blanc immaculé. Son but est de protéger Aurora. Norah est une alliée précieuse. Il s’agit d’une magicienne du temps capable de paralyser et de ralentir les ennemis. Elle est aussi capable d’augmenter la vitesse d’action des personnages. Rien que pour ça, il est nécessaire de l’avoir en combat.

Robert : C’est un archer, originaire de Bolmus, une ville commerçante. Son but est de conquérir le cœur de sa bien-aimée. Il est très rapide. Il esquive bien et fait beaucoup de coups critiques. Il peut guérir les altérations d’états. Il s’agit du deuxième personnage le plus puissant du jeu.

Tristis : C’est le frère de Rubella. Comme son nom l’indique, il est tout triste. Ses capacités font doublon avec ceux de Norah, mais les effets durent plus longtemps. Toutefois, le temps d’exécution est extrêmement long. Il peut également augmenter la défense physique et magique des alliés. C’est un personnage de soutien par excellence.

Oengus : Son but est de servir la princesse Aurora. Il est le personnage le plus puissant du groupe mais aussi le plus lent. Il a énormément de PV et sa défense physique est élevée. C’est le bourrin de l’équipe.

Gen : Elle intègre le groupe pour se venger. Son seul intérêt en combat est de paralyser l’ennemi pendant quelques secondes. Sinon, elle peut faire reculer les ennemis dans la barre d’action et les ralentir.

Les quêtes annexes :

À part la quête principale, le jeu n’a pas grand-chose à offrir. Vous pouvez accomplir les quêtes secondaires des habitants de Lémuria. Vous pouvez aussi essayer de trouver tous les coffres et poudres du jeu. Les poudres du jeu sont des objets qui permettent d’augmenter une statistique d’un personnage de manière permanente. La carte du monde vous indique le nombre de coffres et de poudres trouvés (mais ce n’est pas très détaillé). Vous pouvez également vous téléporter d’un endroit à l’autre à travers cette carte.

Après avoir terminé le jeu, il vous est proposé de recommencer en New Game +. Dans ce mode, les ennemis sont plus résistants et apportent plus d’expérience. Donc, si vous visez le niveau 99, faites-le durant ce mode. Cela sera beaucoup plus rapide.

La musique :

Je tiens à féliciter Cœur de Pirate, la compositrice du jeu. Oui, vous avez bien lu. Cœur de Pirate, cette fille qui ne fait que brailler dans ses chansons. Elle a vraiment du talent, lorsqu’il s’agit de composer des musiques sans paroles. Les musiques sont majoritairement au piano + violon. C’est très classique. Mais les musiques sont belles, douces et parfaitement adaptées à l’univers de conte de fées. À vrai dire, sans la musique, je n’aurais pas été autant subjugué par l’ambiance de Child of light.

Mon avis sur Child of Light

Je pense que cela transparait dans tout l’article. J’ai adoré ce jeu pour son ambiance, son scénario et sa musique. Il y a de très bonnes idées. Le problème reste la trop grande facilité du jeu. Il n’y a aucun challenge. La durée de vie est aussi très courte. Le jeu propose aussi des DLC hautement dispensables. Il n’y a pas de trophée platine.

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