Bastion

Kid de Bastion avec des cheveux gris devant le décor.
(photo de nintendo.be).

Éditeur : Warner Bros
Développeur : Supergiant Games
Genre : Action
Consoles : PS4, PS Vita, Xbox 360, Xbox One, Nintendo Switch
Année de sortie : 2011

J’ai téléchargé un peu par curiosité Bastion sur PS Vita, grâce au compte de mon frère. Au début, je croyais que c’était un jeu tactique où il fallait construire des bâtiments pour protéger son territoire. Mais il s’agit en fait d’un jeu d’action. Le nom est trompeur…

Contenu de Bastion

Histoire :

Nous incarnons Kid, un des rares survivants de la Calamité, un évènement nébuleux qui a plongé le monde dans le chaos. Sans trop savoir comment, ses pas le mènent au Bastion de Caelondia où il trouve un survivant relativement âgé, portant le doux nom de Rucks. Rucks conseille Kid de reconstruire le Bastion. Et pour cela, il est nécessaire de retrouver des Noyaux. Durant son périple, il rencontre Zia et Zulf, deux membres des Uras. Les Uras et les Caelondians étaient autrefois en guerre mais maintenant, les relations entre ces deux peuples se sont apaisées.

Les quatre personnages de Bastion discutant en cercle.
Personnages du jeu (photo de bastion.fandom.com).

L’histoire n’est pas forcément originale mais la manière de raconter les évènements m’a plu. J’ai trouvé l’univers du jeu intriguant. On est plongé dans un monde coloré et féerique. Rucks nous conte l’histoire en anglais avec une voix grave et froide qui nous met tout de suite dans l’ambiance. Très souvent, Rucks nous raconte des anecdotes dans les niveaux, ce qui fait que j’ai eu du mal à suivre ce qu’il disait quand il fallait abattre des ennemis difficiles car il fallait rester concentrer pour éviter le Game Over. Toutefois, j’ai trouvé que c’était une très bonne idée de faire comme cela. Ça change de d’habitude. Durant les temps de chargement, il y a de courts textes qui expliquent l’univers du jeu. J’ai en revanche trouvé cela dommage que de nombreux éléments de l’histoire restent flous.

Kid et Rucks assis et adossés contre le mur.
Kid et Rucks (photo de dualshockers.com).

Gameplay :

Les commandes du jeu restent classiques :

  • croix : permet de faire des roulades afin d’esquiver les assauts ennemis.
  • rond et carré : utilisation d’une arme. Au cours de votre périple, vous allez trouver différentes armes. Certaines sont de contact, d’autres de distance. Je vous conseille de porter une arme blanche et une arme de longue portée afin de faciliter votre progression dans les niveaux.
  • triangle : permet de se soigner à l’aide d’un tonifiant bleu. Par niveau, vous en avez 3 d’office. Vous pouvez les utiliser à tout moment. Vous pouvez en récupérer en fouillant le niveau, en terrassant des ennemis, et en vous abreuvant dans une fontaine.
  • R : permet d’utiliser une attaque spéciale d’envergure moyennant un tonifiant noir. Par niveau, vous en possédez trois mais vous pouvez en récupérer dans le niveau.
  • L : utilisation du bouclier. Le bouclier permet de vous protéger de telle sorte que les ennemis ne vous font aucun dégât. Toutefois, faites attention aux ennemis qui vous attaquent par derrière. Le bouclier ne protège que l’avant de votre corps. Si vous vous défendez pile-poil au moment où l’ennemi vous attaque, vous faites alors un contre qui blesse l’adversaire.

Les niveaux obligatoires :

Malgré la simplicité des commandes, le jeu est très dynamique. Les niveaux sont très variés dans les décors et dans les challenges. Les ennemis sont tous très différents à abattre. Je ne me suis donc pas ennuyé car je ne ressentais pas de lassitude. J’ai trouvé que plus on avançait dans l’histoire, plus on ressentait la tension des enjeux dramatiques dans les niveaux qui devenaient alors de plus en plus difficiles. En soi, le jeu est relativement facile si vous maitrisez le système de combat. Vous avez au minimum « un continu » dans un niveau, donc vous pouvez mourir deux fois.

Le jeu fait un peu RPG car vous avez des objets et des armes à collecter dans les niveaux. Par ailleurs, en tuant des ennemis, Kid gagne des points d’expérience qui lui permettent d’augmenter de niveau. Le niveau maximum est 10. Plus le niveau de Kid est élevé, plus ses capacités augmentent.

Dans les niveaux, vous pouvez récolter des fragments bleus qui sont en fait des reliques du passé. Il s’agit de la monnaie du jeu. Grâce à ça, vous pouvez boostez Kid et les armes trouvés.

Niveau avec des draps attachés en hauteur.
Un niveau de Bastion (photo de m2gaming.ca).

Zone d’essais :

Quand vous trouvez une nouvelle arme, vous avez accès à sa zone d’essai qui est un niveau facultatif. Les zones d’essai sont des défis qui consistent à remplir les conditions imposées (détruire des objets en temps limité, atteindre un certain score…) afin de gagner des récompenses, à savoir des substances pouvant améliorer les armes et une technique secrète super puissante. Si vous avez du mal à remplir les objectifs, je vous conseille d’augmenter le niveau de l’arme.

Zone avec des cibles.
Une zone d’essai.

Qui-Sait-Où :

Il existe 4 zones Qui-Sait-Où qui sont toutes facultatives. Ces zones sont constituées de vagues d’ennemis qu’il faut défaire. Entre chaque vague, vous obtenez des informations orales sur les personnages de l’histoire. Il n’y a aucune récompense quand vous venez à bout de vos adversaires. Vous ne gagnez pas d’expériences en tuant les ennemis, mais vous pouvez recevoir des fragments.

Zone de Bastion avec des piliers noirs et des tireurs qui ciblent Kid.
Une zone de Qui-Sait-Où (photo de rpgsoluce.com).

Construction du bastion :

La première partie du jeu consiste à trouver des Noyaux, un matériau qui permet de restaurer des bâtiments du Bastion. Ces bâtiments jouent un rôle central car ils permettent de développer les compétences de Kid.

Dans la seconde partie du jeu, après un évènement tragique, vous allez devoir récupérer des Tessons qui permettent de renforcer cette fois-ci les éléments de chaque bâtiment du Bastion.

Il existe en tout 6 bâtiments :

  • Arsenal : vous permet d’équiper Kid de 2 armes que vous souhaitez + une technique secrète.
  • Forge : en récupérant des substances dans les niveaux, vous pouvez les utiliser pour améliorer les armes. Il y a en tout 11 armes et chaque arme possède 5 niveaux. Pour chaque niveau, vous devez choisir le bonus que vous voulez octroyer à l’arme. Ne vous inquiétez pas, votre choix est réversible. Bien évidemment, débloquer les armes exige de dépenser des fragments.
  • Distillerie : des liqueurs sont mises à la disposition de Kid afin de renforcer ses capacités (vie, défense, force…) ou bien de lui octroyer des bonus intéressants (avoir un continu en plus, contrattaquer l’ennemis quand on est frappé…). Le nombre de liqueurs équipé est égal au niveau de Kid.
  • Mémorial : on vous demande de remplir des missions afin de gagner des fragments. Ces missions peuvent s’effectuer dans tous les niveaux. Je vous conseille de les faire car les derniers niveaux des armes sont très gourmands en fragments.
  • Objets trouvés : ce bâtiment vous permet d’acheter des objets que vous avez ratés dans les niveaux. Ainsi, on y achète des idoles, des liqueurs, des substances et des techniques secrètes.
  • Temple : c’est ici que vous pouvez sélectionner des idoles afin d’augmenter la difficulté des niveaux. Cela apporte à la fois du challenge, mais aussi un bonus d’expériences et de fragments après avoir terrassé les ennemis.
Quartier général du Bastion avec pelouse et bâtiments.
Bâtiments du quartier général (photo de psthc.fr).

Modes de jeu :

Il existe plusieurs modes de jeu qui se ressemblent fortement. Au départ, vous n’avez accès qu’à deux modes de jeu : le Mode Sans souci (correspond à la difficulté facile, vous avez une infinité de continus) et le Mode Normal.

Quand vous terminez une fois le jeu, vous débloquez Nouvelle partie plus (c’est un New Game +, vous recommencez le jeu avec le niveau des armes et de Kid de la partie précédente), et le Mode Score (il y a un score à chaque niveau, plus vous abattez d’ennemis rapidement, plus votre score augmente, il y a un classement mondial, le port d’idoles augmente le score).

Graphisme :

J’ai bien aimé le style graphique du jeu. C’est coloré, enfantin. Les décors sont originaux et bien différents les uns des autres. Ce n’est pas une claque visuelle mais c’est en accord avec l’ambiance sombre de l’histoire.

Musique :

La musique est discrète, toujours en accord avec l’ambiance de l’univers. Il y a des morceaux que j’ai trouvés entêtants. Honnêtement, le son, le bruitage et la musique sont de bonne facture.

Trophées :

Il est facile de platiner le jeu. Mais pour cela, il va falloir terminer le jeu deux fois. Les seuls trophées qui peuvent vous donner du fil à retordre sont celles liées aux zones Qui-Sait-Où (à ne faire qu’en New Game + pour les trophées). On vous demande d’activer toutes les idoles pour rendre ces zones extrêmement difficiles. Je vous conseille d’être au niveau 10 et de porter le soufflet de feu en activant la compétence réservoir de Napalm afin d’empoisonner les ennemis qui mourront alors à petit feu.

Mon avis sur Bastion

Bastion n’est pas un jeu qui a fait grand bruit lors de sa sortie. On peut comprendre pourquoi. C’est un jeu simple qui se finit rapidement. Comptez environ 8h de jeu pour le finir la première partie.

J’ai bien aimé le jeu. Le système de combat est bien pensé. C’est très dynamique. Les scènes de combat peuvent parfois être fouillis à cause des ennemis en surnombre qui lancent de nombreux projectiles, corsant la progression pour mon plus grand bonheur. Le jeu n’est pas très difficile. Si vous avez des difficultés, pensez à vous défendre avec le bouclier et attaquez au bon moment.

L’histoire est simple et la narration m’a envouté. C’est parfois dommage que Rucks parle dans des moments délicats. Je perdais le fil de ce qu’il disait pour ne pas me faire trucider par les ennemis.

Les illustrations qui parsèment par moments l’histoire sont très jolies. J’ai apprécié le style du dessinateur. Ça fait enfantin mais on voit dans les couleurs que l’atmosphère est lourde.

Zulf faisant la référence à Rucks et Kid.
Kid, Rucks et Zulf (photo de steamcommunity.com).
Kid dans ses pension avec un paysage en arrière-plan.
Kid (photo de millenium.org).

Bref ! Je vous conseille vivement de jouer à Bastion. C’est un petit jeu sans prétention avec un univers bien particulier.

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